- Titre(s) : And The Beat Goes On
- Scénariste(s) : Loïc Clément
- Dessinateur(s) - Coloriste(s) : Boris Mirroir
- Editeur(s) : Delcourt
- Parution : Novembre 2022
- Prix : 19,99 €
- EAN : 9782413041054
1988, dans la périphérie bordelaise. Un jeune garçon surnommé Pixel Boy profite à fond de ces années d’insouciance en compagnie d’une bande de copains aussi férus de jeux vidéo que lui, ce qui est bien pratique pour tester plein de jeux sur des consoles différentes avant d’en avoir une soi-même. Tout un monde s’ouvre en découvrant The Legend of Zelda sur la NES de Guilhem, Rygar sur celle de Jérôme, Alex Kidd in Miracle World sur la Master System de Frédéric, Nintendo World Cup sur la Game Boy d’Elodie, tout en se faisant peur sur Castlevania, en voyant des blocs de Tetris partout, en hurlant de frustration face à la nullité de Chevaliers du Zodiaque: La Légende d’or ou la difficulté extrême de Teenage Mutant Hero Turtles…
« Noël 1988. Ma vie va connaître un super bouleversement. Après avoir profité pendant un an de la générosité des autres… me voilà enfin indépendant sur le plan vidéoludique! A moi les heures de fun en solitaire! »
Dès la prise en main de ce petit album – vraiment petit, le format type La Petite Mort ne pardonnera pas si vous n’avez pas honoré votre dernier rendez-vous chez l’ophtalmo – on peut ressentir la tendre nostalgie qui émane de cette superbe couverture enrichie d’une image lenticulaire produisant un effet 3D sur l’écran de la Game Boy (oui, team « la » Game Boy en force !). L’idée de mêler les souvenirs d’enfance de Loïc Clément avec quelques anecdotes sur des jeux mythiques que des milliers de joueurs reconnaitront possède son charme. Les spécialistes du rétrogaming et les fans du Joueur du Grenier ou autres youtubeurs spécialisés n’apprendront certes rien de nouveau, les titres évoqués restant logiquement pour l’instant des grands classiques, mais les petites histoires personnelles vécues par Pixel Boy rappelleront immanquablement des souvenirs aux lecteurs. Le scénariste, au-delà de l’humour des scènes avec ses copains, n’hésite pas à proposer quelques petites séquences plus intimes qui se révèlent touchantes, notamment au sein de sa famille. De son côté, Boris Mirroir s’approprie cet univers pour en faire une BD colorée et sympathique, jusque dans un excellent « bonus stage ».
Une belle et douce plongée dans les années 8 bits !
Arnaud Gueury
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