Titre : Têtes brûlées
Scénariste : Adam Glass
Dessinateurs : Federico Dallocchio, Cliff Richards & Clayton Henry
Coloriste : Val Staples
Couverture : Ryan Benjamin
Éditeur : Urban Comics
Collection : DC Renaissance
Parution : Avril 2016
Prix : 15€
Il existe certaines missions que le gouvernement américain souhaite mener à leur terme sans impliquer un super-héros, question de discrétion ou de secret-défense. Et quand la situation est vraiment critique et qu’elle a tout du projet foireux, autant envoyer des agents dont la disparition ne serait pas problématique. Surtout s’il s’agit d’un super-criminel. Amanda Waller est justement à la tête du Suicide Squad. Quand l’action le nécessite, elle sélectionne quelques-uns des pensionnaires de la prison de Belle Reve, en échange d’une hypothétique remise de peine ou de meilleures conditions. Prochain objectif : nettoyer un stade infesté par un mystérieux virus et trouver son origine. L’équipe ? Deadshot, Harley Quinn, El Diablo, King Shark, Black Spider et Voltaic. Pas vraiment des profils de sauveurs…
Portée par les premières bande-annonces du film Suicide Squad qui sortira l’été prochain, cette nouvelle série profite de l’engouement généralisé pour les super-méchants, parfois plus complexes et charismatiques que leurs ennemis. L’idée de les rassembler en une équipe disparate semble moderne, elle remonte pourtant à 1959. Relancé de 1987 à 1992, puis en 2001-2002, l’Escadron Suicide a connu de nombreux membres, mais ceux présents dans ce premier tome sont les plus proches de ceux que l’on retrouvera sur grand écran. Leurs différences, leurs difficultés à cohabiter ou à accepter d’être tenus en laisse sont le principal intérêt de l’intrigue écrite par Adam Glass, qui fait la part belle à Deadshot et Harley Quinn. Les trois dessinateurs se succédant sur ces sept chapitres parviennent toutefois à donner de la place à tous les protagonistes sans négliger l’action pure et dure. Après cette entrée en matière convaincante, la suite s’annonce excitante.
Un album qui permet de se faire une idée de l’univers et des personnages qu’on retrouvera en août au cinéma.
Arnaud Gueury
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