Titre : La Voie du destin
Scénariste : Charles Soule
Dessinateur – Coloriste : Jesús Saiz
Coloristes : Arif Prianto, Dan Brown & Rachelle Rosenberg
Couverture : R.B. Silva
Éditeur : Panini Comics
Collection : 100% Star Wars
Parution : Juin 2021
Prix : 20€
Pour sauver ses amis sur Bespin, Luke s’est lancé dans un affrontement contre Dark Vador. Malgré les avertissements de Yoda, le jeune homme a foncé tête baissée et, au-delà d’une défaite marquée dans sa chair, c’est bien la révélation de l’identité de son père qui le hante. Meurtri physiquement et moralement, le héros de l’attaque contre L’Etoile de la Mort n’est temporairement d’aucune utilité à ses compagnons. Mais Leia a pris les choses en main. Malgré son inquiétude concernant Han Solo, elle se fait fort de diriger la Rébellion, soumise au feu incessant de l’Empire, qui a détruit plusieurs de leurs divisions, en craquant leurs codes secrets. Pour mettre fin à ce massacre, la princesse va avoir besoin de Lando Calrissian, en qui elle n’a aucune confiance depuis l’épisode tragique de la Cité des Nuages…
« Si Vador est mon père, Yoda le savait forcément. Ben aussi. Ils m’ont menti. C’est déjà grave. Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est… si je ne deviens pas un Jedi, qu’est-ce que je vais devenir? »
De la même manière que quelques années plus tôt, l’idée éditoriale est de suivre en parallèle l’action du point de vue des héros dans cette série régulière et de l’Empire dans Dark Vador. L’idée n’est donc pas originale mais reste maline, d’autant plus que tout cela est plutôt bien fait. L’intérêt est fluctuant et plaira davantage à un public plus âgé heureux de retrouver les personnages emblématiques de la saga dans des aventures s’insérant entre les premiers films. Ici, Charles Soule reprend les événements immédiatement après la conclusion ouverte de L’Empire contre-attaque. Le scénariste parvient à trouver quelques bonnes idées, permettant à Lando d’occuper une place de choix et de développer ce protagoniste essentiel trop souvent laissé à l’arrière-plan, tout en suivant Luke sur le chemin de l’acceptation de ses origines et de sa relation à la Force. Un premier tome riche en trouvailles, qui réussit à invoquer de nombreux éléments (l’Ordre 66, les Inquisiteurs) sans trahir l’essence de ce que l’on connait déjà. Visuellement, le dessinateur espagnol Jesús Saiz apporte un vrai plus à cet album, grâce à un trait précis, dynamique et respectueux de l’iconographie.
Une nouvelle série qui trouve rapidement sa place dans la saga.
Arnaud Gueury
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