Titre : Liens de sang
Scénaristes : Will Carlton & Jonathan David Goff
Dessinateur : Szymon Kudranski
Coloriste : Fco Plascencia
Éditeur : Delcourt
Collection : Contrebande
Parution : Janvier 2012
Prix : 14,95€
Al Simmons est mort. Une deuxième fois. Après avoir vaincu les forces du ciel et de l’enfer, il s’est donné la mort pour ne pas retomber dans un cycle éternel de lutte du bien contre le mal. Mais son costume symbiotique a cherché et trouvé un nouvel hôte, à qui donner tous les pouvoirs d’un HellSpawn. L’heureux élu ? Jim Downing, un homme tombé dans le coma des années auparavant. A son réveil, fort de capacités surnaturelles, il s’est découvert capable de soigner les gens, même atteints de maladies incurables. Ce statut de nouveau messie lui vaut tous les honneurs et toutes les attentions. Celle de l’inspecteur Twitch, qui aimerait voir son ami Sam guérir. Mais surtout celle des anciens ennemis de Spawn, Violator en tête…
Désireux de relancer la série en lui donnant un sérieux coup de neuf, Todd McFarlane a voulu faire du numéro 200 de la saga le premier épisode d’un nouveau cycle. Nouveau héros. Nouveau dessinateur. Nouveau scénariste ? Presque ! Face à des fans qui trouvaient que son talent déclinait, l’auteur canadien a officiellement confié son bébé à un certain Will Carlton (un fan du Prince de Bel-Air ?). Totalement inconnu du public, il s’est rapidement révélé comme un brillant scénariste, réconciliant les lecteurs les plus sévères avec la série. Jusqu’à ce qu’il soit révélé qu’il ne s’agissait que d’un pseudo utilisé par le grand manitou lui-même pour prouver qu’il avait encore le feu sacré ! Pour rattraper ce retard éditorial avant d’avoir publié tous les tomes de l’intégrale, Delcourt débute cette Saga Infernale au fameux numéro 200. Graphiquement, le trait du jeune dessinateur polonais Szymon Kudranski se rapproche plutôt des séries dérivées, au ton sombre et aux ambiances glauques. Il se démarque rapidement de ses prédécesseurs grâce à un encrage très prononcé et une large utilisation des ombres, ainsi que par un découpage audacieux qui ressemble parfois à un image-par-image.
Un renouveau habile confié à un dessinateur virtuose.
Arnaud Gueury
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