Titre : Les Schtroumpfs et le vol des cigognes
Scénaristes : Alain Jost & Thierry Culliford
Dessinateur : Miguel Diaz
Coloriste : © Nine Culliford
Éditeur : Le Lombard
Parution : Juin 2020
Prix : 10,95€
C’est l’anniversaire du vénérable mage Homnibus dans quelques jours et son gentil assistant Nicolas a demandé aux Schtroumpfs de venir lui faire une visite surprise ce jour-là. Le Grand Schtroumpf nomme un des ses pairs Opérateur pour organiser le voyage en cigogne. Mais étant donné qu’il s’agit du retour au pays et des nouvelles nidifications, elles ne sont pas toutes disponibles et seules quatre d’entre elles pourront transporter les lutins à la fête. Un tirage au sort est donc organisé pour les sélectionner. Le périple dans les airs se passe à merveille et la fête est une vraie réussite. Seulement, tout se gâte au moment du retour au village des Schtroumpfs. Les cigognes sont en retard et cela ne leur ressemble pas. Ce n’est que bien plus tard qu’un des volatiles, se trouvant dans un piteux état, vient les trouver pour leur montrer quelque chose : les nids sont vides et toutes les cigognes ont disparu ! Où sont-elles passées ? Tout ceci n’est pas normal. Les Schtroumpfs mènent l’enquête et découvrent vite que quelqu’un est derrière tout ça.
Alain Jost et Thierry Culliford proposent avec Le Vol des cigognes une histoire qui est le reflet parfait de l’amitié. Et par la même le reflet parfait de l’esprit des Schtroumpfs. Les scénaristes mettent ici en évidence la relation forte qu’entretiennent les lutins bleus et leurs amies à plumes depuis longtemps. Mieux que cela, ils en donnent l’origine. Et l’on comprend pourquoi les unes transportent les autres pour leurs déplacements sans problèmes. Une nouvelle fois, les Schtroumpfs font tout pour sauver les oiseaux. Les auteurs évoquent bien sûr l’amitié entre le Grand Schtroumpf et le mage Homnibus mais aussi la crédulité des gens avec le Grimoire de Maître Ambrosius Fortunatus. Même si l’intrigue est assez simple afin d’être intelligible pour tous, elle est prenante et bien agencée. Notamment, vous apprécierez que l’associé du méchant de service apparaisse en premier pour ménager un peu le suspense. Miguel Diaz en livre une interprétation graphique complètement réussie et parfaitement rehaussée via la charte de mise en couleurs de la regrettée mais pas oubliée Nine Culliford. Une mention spéciale au dessinateur qui a doté ses cigognes d’un superbe regard, très expressif, comme on peut le constater sur la couverture de ce 38ème album.
Une aventure schtroumpfement bien !
Stéphane Girardot
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Une réponse à “Schtroumpfs (Les) #38”