Titre : Singularité
Scénariste : Michael Moreci
Dessinateur : Vic Malhotra
Coloriste : Justin Boyd
Éditeur : Glénat
Collection : Glénat Comics
Parution : Février 2016
Prix : 15,95€
Fils d’un magnat du pétrole, le milliardaire Langford Skaargred n’a pas suivi les traces de son père, préférant suivre ses rêves de conquête des étoiles. En suivant sa vision, il a établi une colonie au bord d’une anomalie cosmique, servant de point d’accès à des voyages interstellaires. Mais son rêve s’est bloqué en ces lieux et sa disparition a entraîné la chute de Roche Limit. Dorénavant, les pires criminels s’y sont établis. Sonya Hudson, une flic terrienne, vient y chercher sa sœur, disparue mystérieusement comme beaucoup d’autres. En faisant équipe avec Alex Ford, concepteur d’une drogue révolutionnaire, elle va plonger dans les secrets les plus sombres de cet endroit de perdition…
Auréolé d’une flatteuse réputation aux Etats-Unis, accompagnée d’un succès critique et public, cette nouvelle série de science-fiction peine pourtant à emballer dans ce premier tome. La faute à un scénario ambitieux mais confus, alourdi par une narration verbeuse, et un dessin étonnamment simpliste. Vic Malhotra (X-Files: Year One) possède en effet un style raide et peu expressif, voire même bâclé par moments. Ce graphisme ne donne finalement aucune âme à une intrigue complexe, que Michael Moreci n’arrive pas à rendre digeste. Pourtant ses idées sont excellentes, et les plusieurs thèmes traités en parallèle possèdent une réelle force. Entre exploration spatiale avortée, croyances religieuses et trous noirs, les éléments sont en place. Peut-être que la suite parviendra à mieux réunir tout ça car le potentiel est important.
Un premier tome ardu et globalement décevant malgré de bonnes trouvailles.
Arnaud Gueury
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