Angoulême, vendredi 31 janvier 2014,. Tour des stands pour les festivaliers. Arrêt à la maison d’édition Paquet et là, parution d’un nouveau tome de La Chronique des Immortels. Thomas Von Kummant a sorti un nouvel opus ? Non, c’est Chaiko qui est au dessin. J’ai commencé la série, je regarde, le dessin me plaît, j’achète et en route pour une nouvelle rencontre. Dans la file d’attente, les discours vont bon train, il a fait de belles dédicaces la veille. Arrive mon tour, Chaiko vient de Shanghai, quelques mots échangés et je repars. Plus tard, rencontre avec les membres de la Ribambulle : « Tu ne viendrais pas à l’interview de Chaiko ? C’est demain. »
Samedi 1er février. Après avoir passé 45 minutes à essayer de rentrer dans la bulle, on se retrouve toutes les trois (Nadège, Flo et moi), direction les éditions Paquet pour rencontrer Chaiko. Lorsque nous arrivons, Love Fragments Shanghai et La Chronique des Immortels sous le bras, accueil chaleureux de sa part, il se souvient de moi (parmi la quantité de personnes qu’il a vu, cela tient du miracle). Je suis super contente, nous nous installons. Le temps imparti est de 15 minutes, pas de temps à perdre.
La collaboration de Chaiko et des éditions Paquet est née d’un désir commun de travailler ensemble. C’est ainsi que Chaiko se retrouve à dessiner, selon le découpage de Wolfgang Hohlbein, le volume n°2 de La Chronique des Immortels. Nous commençons par comparer les styles. Ses premières BD stylisées « manga » et celle-ci avec des personnages aux traits « européens ». Pour Chaiko nous comparons des œuvres distinctes qui méritent d’être traitées graphiquement différemment mais qui, de plus, correspondent à des époques différentes de sa vie (Love Fragments Shanghai date d’il y a 6 ans). Son dessin n’a cessé de progresser pendant tout ce temps, d’où cette évolution de style et une œuvre mature.
S’il a fait ses débuts sur papier avec couleurs directes, il travaille dorénavant sur PC (principalement sur Photoshop CS), ce qui rend tout possible. Il construit chacune des cases dans son ensemble, sans favoriser la mise en place de l’arrière-plan ou des personnages. Seule particularité de son dessin, un très léger contour blanc autour de ses protagonistes dans certaines cases et ses dégradés de gris que l’on retrouve dans Love Fragments Shanghai.
L’heure tourne, nous devons terminer. Quelques photos et nous nous quittons, une nouvelle séance de dédicace l’attend. C’est avec beaucoup d’impatience que nous attendrons donc la parution du prochain tome de La Chronique des Immortels mais, encore plus que tout, ce sera le plaisir de revoir Chaiko et de partager un moment en sa compagnie. Peut-être une future visite en France et pourquoi pas à Saint-Malo ?
Tous nos remerciements à Chaiko (http://www.chaiko.net/) pour le temps qu’il a bien voulu nous accorder et nous avoir reçues chaleureusement.
Séverine Cointepas
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