
© 2018 Dargaud
Titre : Les Déracinés
Scénariste : Fred Duval
Dessinateur – Coloriste : Emem
Éditeur : Dargaud
Parution : Octobre 2018
Prix : 14€
2084. Suivant leurs pires craintes concernant une planète hors de leur système, un complexe de quinze fédérations décide de débattre de l’attitude à avoir au sujet de la Terre. Car les choses ne s’y améliorent pas, bien au contraire. Et, après avoir failli intervenir une première fois, il est finalement convenu d’aller y empêcher une extinction globale. Tout juste unis, Swänn et Sätie font partie des militaires envoyés sur une planète jumelle de la leur. Mais, sur place, les autochtones terriens ne semblent pas prêts à accueillir paisiblement le programme Renaissance…
« La Terre… Les maîtres de mes maîtres se chamaillaient déjà à son sujet! L’espèce dominante est consciente de la multiplicité de l’univers, mais s’est montrée incapable de gérer ses ressources alors elle s’enfonce dans l’autodestruction… »
En prenant un type de récit assez souvent exploité par l’angle extraterrestre, Fred Duval parvient à attiser la curiosité, quand bien même ce premier tome fait figure de prologue au rythme assez lent. Evidemment destinée à un lectorat friand de récits d’anticipation/science-fiction, cette série particulièrement bien mise en valeur chez l’éditeur peut se permettre de rentrer petit à petit dans le vif de l’action, par une longue exposition de la situation sur Terre et des protagonistes principaux, Swänn en tête. Les principaux enjeux sont ainsi vite présentés, mais le mystère demeure quant à la suite. Si on reste donc un peu frustrés par la lecture de l’album – ce qui est bon signe – on se régale visuellement car Emem (Carmen Mc Callum) y fait étalage d’une grande originalité dans la conception des vaisseaux, des véhicules, des tenues et surtout des décors et personnages extraterrestres, bien aidé en cela au design par Fred Blanchard. Les planches se situant sur la planète Näkän et l’arrivée sur Terre de Renaissance sont absolument superbes et justifient totalement qu’on s’accroche à ce titre très prometteur.
Un prologue lent mais captivant, magnifiquement illustré.
Arnaud Gueury
Réagissez !
Une réponse to “Renaissance #1”
3 décembre 2018
La sélection de l'année 2018 par la Ribambulle - La Ribambulle[…] Renaissance #1 (Dargaud) […]