Titre : Providence
Scénariste : Christophe Bec
Dessinateur : Stefano Raffaele
Coloriste : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Éditeur : Soleil
Parution : Juin 2015
Prix : 14,95€
Après en avoir pourtant été prévenu, le monde est stupéfait par une attaque extraterrestre globale. Venus du fond des mers, ils détruisent et tuent sans aucune pitié. Les gouvernements, totalement dépassés par l’ampleur de l’offensive, ne maîtrisent plus rien. Les survivants des premiers assauts se terrent dans les souterrains ou loin des grandes villes. Mais rien ne laisse le moindre espoir. Ceux qui avaient tenté de prévenir l’humanité prennent conscience de la justesse de leurs prévisions. Mécontents de voir leur création avancer sur de mauvais chemins, les extraterrestres lui offrent une deuxième chance, celle de repartir de zéro…
Si un treizième tome viendra clore la série avec des récits menés par un collectif de dessinateurs, l’aventure en elle-même prend fin dans cet album. Tout au long de la saga, Christophe Bec aura mené son intrigue d’une main de maître. L’exigence de son scénario, aussi bien dans la forme que dans le fond, aura été tout simplement prodigieuse. Malgré l’accumulation de personnages, de lieux, de mystères et même d’époques, tout s’est logiquement enchaîné jusqu’à cette conclusion spectaculaire. Si les meilleurs moments sont intervenus alors que le doute sur l’origine des accidents était encore total, la fin s’impose comme une évidence. Bien sûr, malgré tout le sens de la narration de son auteur et la limpidité du trait réaliste de Stefano Raffaele, certains éléments restent compliqués à assimiler. Peut-être pour devoir mieux se replonger dans l’intégralité de la série ?
Une des séries les plus ambitieuses de ces dernières années arrive à son terme. C’est bien le seul regret.
Arnaud Gueury
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