- Titre(s) : Première partie
- Scénariste(s) : Jean-David Morvan
- Dessinateur(s) : Francesco Biagini
- Coloriste(s) : Hiroyuki Ooshima
- Couverture : Scie Tronc
- Editeur(s) : Glénat
- Parution : Octobre 2023
- Prix : 15,50 €
- EAN : 9782344033265
Il y a encore peu de temps, ou peut-être une éternité, John Carter était capitaine dans l’armée des Etats Confédérés, ruiné au sortir de la guerre. Devenu chercheur d’or, il ne sauva sa peau que par un miracle dont il ne saisit pas toute la portée sur l’instant. Puis il se réveilla sur une terre inconnue, clairement étrangère et ouvertement hostile. La planète Mars ! Capturé par ceux qu’il appela les « Martiens verts », John sut profiter des circonstances pour montrer sa force et sa bravoure, de quoi lui permettre de se faire craindre et respecter par le clan. Jusqu’à l’apparition soudaine d’un vaisseau inconnu, duquel surgit la belle et fascinante Dejah Thoris…
« J’ai compris que ce n’était pas qu’une intuition: j’avais vraiment changé de planète! Même si le concept restait assez flou dans ma tête, à cette époque. Au moins, je ne perdais plus mon temps à échafauder des plans pour m’échapper et rejoindre ma Virginie. »
Après quelques reports, ce premier tome s’est fait un peu attendre et rejoint Un monde oublié, autre adaptation d’un roman d’Edgar Rice Burroughs paru aux éditions Glénat. Tandis que son compère Corbeyran se charge de cette autre série, Jean-David Morvan s’attache au premier opus du Cycle de Mars, remis discrètement au goût du jour en 2012 avec le film John Carter, réalisé par Andrew Stanton, un énorme échec commercial – assez injuste – qui sonna le glas d’une suite. Ici, le scénariste retranscrit fidèlement le roman paru en 1917, s’appuyant sur les textes de l’auteur pour donner vie à cet univers fantastique foisonnant. Si le ton est forcément suranné dans cette science-fiction à l’ancienne, la narration est fluide et plaisante malgré de nombreux dialogues. Visuellement, le style de Francesco Biagini oscille entre le bon et le moyen, certaines cases manquant un peu de finesse dans le trait. Les personnages, notamment Dejah Thoris et Sola, sont particulièrement soignés mais on sent que le dessinateur italien peine parfois à faire vivre ses planches avec des décors aussi réduits, la cité des Martiens verts n’offrant que peu de possibilités pour l’instant.
Un voyage bien sympathique, qui mérite qu’on s’y aventure.
Arnaud Gueury
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