Titre : La Proie des cieux
Scénariste : John Arcudi
Dessinateurs : Javier Saltares & Walden Wong
Coloristes : Wes Dzioba & Andrew Elder
Couverture : Raymond Swanland
Éditeur : Soleil
Collection : US Comics
Parution : Juin 2010
Prix : 13,95€
Dans un pays d’Afrique de l’Est, un petit groupe de soldats américains et de mercenaires montent une mission ayant pour but de sécuriser quelques transactions financières et d’éliminer toute menace des factions rebelles. Alors qu’un sniper veille, un tireur inconnu le prend pour cible et le force à se mettre à couvert. Très vite, le soldat découvre que l’ennemi est différent de tout ce qu’il a affronté. Le contact avec un Predator sera sa dernière surprise… Peu de temps après, un autre groupe doit dégager une route sécurisée pour un convoi. Se méfiant des rebelles, les militaires vont aussi affronter cette menace. Une menace double même, puisque le terrain semble être une aire de combat où s’affrontent deux tribus extra-terrestres…
Peu de temps après la sortie d’Aliens, série scénarisée par le même John Arcudi, spécialiste des adaptations de franchises ciné (Robocop, Terminator) et créateur de titres passés au grand écran (The Mask, BarbWire), ce comic book consacré au chasseur rasta est décevant. Pourtant le Predator est bien plus charismatique et propice à un développement psychologique que son ennemi xénormorphe au comportement très limité. Malgré ça, Arcudi se contente d’un récit de guerre simpliste, où on peine à comprendre la motivation des soldats ainsi que celle des tribus extra-terrestres, tout semblant arriver sans raison ni but. Le fait qu’un mercenaire ait déjà affronté des Predators n’apporte rien non plus, si ce n’est de l’incompréhension. Même le dessin de Javier Saltares et Walden Wong peine à convaincre. Sans être médiocre, il est dans la moyenne, sans planche spectaculaire ni effet renversant. Peut-être que le sujet et les lieux peu variés ne se prêtaient pas à mieux… Dommage, car la couverture et la scène d’introduction étaient alléchantes et mieux maîtrisées.
Un premier tome qui ne rend pas vraiment hommage au prédateur le plus cool de l’univers. Peut-être que la suite saura relever le niveau.
Arnaud Gueury
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