
© 2019 Editions Soleil
Titre : Einstein
Scénariste : Christophe Bec
Dessinateur : Stefano Raffaele
Coloriste : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Éditeur : Soleil
Parution : Septembre 2019
Prix : 15,50€
Le compte à rebours qui précède le déclenchement de l’auto-destruction de l’anomalie de la mer de Barents approche de la fin. La seule chance d’empêcher le cataclysme qui menace la Terre vient de Mars et de l’Olympus Mons où Elena Chevtchenko et l’étrange androïde qui l’accompagne tentent d’échapper aux drones ennemis. Mais leurs efforts pourraient être inutiles si les nations qui arpentent la zone du vaisseau extraterrestre reposant au fond de l’eau continuent de se défier. Proche de mener à une troisième guerre mondiale, la tension doit retomber pour que l’humanité survive à ce danger immédiat…
« Notre plan est plus vaste… Il ne se limite pas à votre petit système solaire. Mais si nous ne parvenons pas à nos fins, alors oui, votre planète deviendra une cible potentielle. »
En concluant sa série avec ce sixième tome, Christophe Bec évite les intrigues à rallonge qui peuvent rebuter certains lecteurs de Prométhée, mais cela n’empêche pas l’habile scénariste de mêler différents récits au cœur d’une même histoire, chacun ayant son intérêt pour la compréhension globale. Mais Olympus Mons réserve bien une lecture plus fluide et linéaire que d’autres de ses œuvres, ce final étant plus resserré sur les personnages principaux, sans digression sur d’autres époques comme cela était le cas dans les premiers volumes. L’action est donc de mise, avec l’apport de vraies réponses sur certains mystères et une conclusion qui évite à la fois l’écueil du « happy end » et de la fenêtre ouverte sur une possible suite (qu’elle soit planifiée par les auteurs ou simplement réservée à l’imaginaire des lecteurs). Une fois encore, Stefano Raffaele apporte la précision de son trait et sa redoutable efficacité pour mettre en scène cette aventure inquiétante et assez peu porteuse d’espoir.
Une bonne conclusion pour une série qui aura su aller à l’essentiel.
Arnaud Gueury
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