Titre : Dans l’ombre du soleil
Scénariste : Christophe Bec
Dessinateur : Stefano Raffaele
Coloriste : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Éditeur : Soleil
Parution : Janvier 2019
Prix : 14,50€
La tension entre les Etats-Unis et la Russie se tendent en mer de Barents où les navires se font face suite à la découverte de l’Anomalie 1 dans les profondeurs. Si personne en surface ne sait réellement ce qui s’y passe, pas plus finalement que les plongeurs qui s’y sont aventurés, les doutes risquent de mener à un nouveau conflit ouvert. Loin de ces considérations, Elena Chevtchenko peine à comprendre ce que peut faire un androïde sur Mars. En mauvaise posture, la cosmonaute russe parvient à établir le contact et apprend de lui le temps qu’il reste à la Terre avant que l’autodestruction de l’Anomalie 1 ne la détruise…
« Je ne peux plus vous aider. Désormais, le destin de la planète repose entièrement sur les épaules de votre cosmonaute! Enfin, pas exactement… elle n’est plus seule! Je sens une présence. »
D’album en album, on ne peut que saluer le talent de narrateur de Christophe Bec et sa rigueur à ciseler des scénarios d’une précision diabolique. Les lecteurs perdus dans tous ses projets actuels (Prométhée, Spider et prochainement Crusaders) apprécieront sans doute Olympus Mons pour la relative simplicité du récit, moins perdu dans un enchevêtrement de sous-intrigues et une accumulation de personnages que d’autres. On peut ainsi découvrir chaque nouveau tome sans devoir tout relire, les événements revenant vite et facilement en mémoire. Ce qui ne veut pas dire que le scénario est moins fouillé. Mais il est clair qu’on suit plus aisément chaque héros dans son cheminement personnel, de façon parallèle ou entrecroisée, avec le plaisir d’être mené à de nouvelles surprises et de nouveaux mystères que Stefano Raffaele met en scène avec le même soin que son compère.
Un feuilleton d’anticipation qui régale !
Arnaud Gueury
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