Titre : La Corne de Vérité
Scénariste : Olivier Legrand
Dessinatrice : Annabel
Coloriste : Chiara Zeppegno
Éditeur : Glénat
Parution : Février 2021
Prix : 13,90€
Après avoir enfin son rencontré son père, le roi Arthur en personne, Olwen a obtenu de lui qu’elle puisse devenir la première femme chevalier. Mais il lui faut pour cela faire ses preuves à travers des quêtes périlleuses. Sa tante, l’enchanteresse Morgane, lui apporte son soutien, mais chacun continue de se méfier de ses mauvais tours. Toutefois, Olwen lui fait confiance et s’en va défier dans l’Autre Monde un prince maléfique possédant un objet convoité : la Corne de Vérité, artefact révélant les plus infimes mensonges. Jusque-là, personne n’a encore réussi l’épreuve finale, mais la jeune damoiselle au cœur pur possède plus d’un atout…
« Tu portes peut-être une épée, mais tu n’es pas chevalier! Aucun seigneur, aucun roi ne serait assez insensé pour armer chevalier une femelle! »
La fin de ce premier cycle – pour peu que la série se poursuive mais on ne peut que le souhaiter puisque de nombreux éléments de l’intrigue reste en suspens – confirme l’impression générale, à savoir que ce récit arthurien s’adresse en priorité à un jeune public. Les lecteurs plus âgés auront du mal avec des ressorts un peu trop prévisibles, des dialogues souvent très simples et une atmosphère enfantine. Des personnages aux rebondissements, rien n’est vraiment surprenant. Olivier Legrand brode une aventure empreinte de classicisme, sérieuse dans son ton, que seule la jeune héroïne, forcément plus moderne que les autres, bouleverse un peu. De son côté, Annabel s’adapte sans souci à cet univers bien connu, apportant énergie et expressivité dans toutes ses compositions.
Une aventure « entre deux », qui conviendra davantage à un lectorat adolescent.
Arnaud Gueury
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