Titre : L’Oiseau Blanc
Scénariste : Pascal Bresson
Dessinateurs : Erwin Drèze & André Taymans
Coloriste : MINTE Studio
Éditeur : Paquet
Collection : Cockpit
Parution : Octobre 2017
Prix : 16€
Etats-Unis, 1923. L’ancien as de l’aviation française Charles Nungesser est réduit à quelques acrobaties lors de meetings aériens reconstituant de grands combats de la guerre ou à offrir des baptêmes de l’air, bien loin de son passé glorieux. Alors que le cinéma lui tend les bras pour des cascades aériennes en plein essor et que les shows se succèdent, le pilote rêve d’aventures. Alors que sa mélancolie met son couple et sa vie en péril, l’ère des records le rattrape. Le Prix Orteig récompensera généreusement la première traversée de l’Atlantique sans escale entre New York et Paris. En France, François Coli prépare le vol inverse. Le destin va rapidement lier les deux hommes à jamais…
Annoncé comme le fruit d’une longue enquête révélant certains secrets de la disparition en vol de l’Oiseau Blanc, l’avion piloté par Charles Nungesser et François Coli en 1927, cet album ne dévoile finalement pas beaucoup plus que ce que l’Histoire a retenu puisque Pascal Bresson laisse planer le mystère sans s’aventurer sur une des nombreuses hypothèses soulevées depuis bientôt un siècle. Mais peu importe, le récit de la mise en oeuvre de la traversée transatlantique, ainsi que le portrait de Nungesser, valent la lecture tant le personnage, et son complice, mérite la postérité. Erwin Drèze et André Taymans, amis de longue date, donnent corps ensemble à cette bande dessinée faisant la part belle à un rêve tragique et à une époque où chaque vol de cette envergure était une aventure risquée.
Une biographie sage mais essentielle pour comprendre les motivations de ces héros du ciel.
Arnaud Gueury
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