Titre : Un bonheur presque parfait
Scénariste : Maryse Dubuc
Dessinateur : Delaf
Coloriste : BenBK
Éditeur : Dupuis
Collection : Tous publics
Parution : Septembre 2015
Prix : 10,60€
Vicky mène la belle vie ! Ses parents la préfèrent enfin à Rebecca, sa grande sœur, et elle sort en plus avec le beau James, promis à une belle situation. Jenny, quant à elle, s’affiche publiquement avec Jean-Franky et sa montagne de muscles, mais n’est pas insensible au rondouillard et gentil Hugo, bien qu’il ne colle pas avec son image. Enfin, le groupe musical de Karine, « Albin et les albinos », a su charmer un gros producteur, et elle doit remonter le moral du leader depuis les événements tragiques du précédent tome. Mais les apparences sont parfois trompeuses, en témoigne la couverture. La saga des Feux de l’amour, en plus rigolo, continue…
Delaf et Maryse Dubuc sont désormais rodés et développent l’univers de leurs trois héroïnes avec une certaine aisance entre humour et émotion, et l’orientent où bon leur semble. Comme dans le tome précédent, c’est Vicky qui se retrouve au centre des débats avec ses interrogations amoureuses, mais, usant toujours du gag en une page, le duo d’auteurs sait tisser un fil rouge haletant, et le destin de chacune des jeunes filles reste passionnant à suivre. Le jeu sur les clichés, le cynisme habituel, caractérisé par des répliques d’une méchanceté crasse, ne déçoivent pas, tout comme le final, une nouvelle fois décapant. Enfin, la qualité graphique est une constante depuis le début de la série et ce septième opus ne déroge pas à la règle.
Un album efficace qui porte bien son titre.
Nicolas Raduget
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