
© 2015 Le Lombard
Titre : No Song
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Olivier Grenson
Coloriste : Benoît Bekaert
Éditeur : Le Lombard
Collection : Troisième Vague
Parution : Mars 2015
Prix : 12€
No Song approche Ho San Seko dans un restaurant de Shanghai de manière à prendre contact avec le Club Osiris dirigé par Antioche. Sans dévoiler son réel objectif, il l’appâte en lui révélant qu’il a décelé chez Seleni les pouvoirs d’une Jalahi, une tisseuse de cordes. Un temps stupéfait par cette nouvelle, le magicien consent à le mettre en relation avec le Club mais il lui faudra faire une offrande. No Song dévoile alors qu’il a une information concernant Niklos Koda que tout le monde sait prisonnier de L’Océan. En effet, il connait l’endroit exact où il se trouve. Pendant ce temps Niklos, après avoir réussi l’épreuve du rocher des écumes, s’apprête à affronter son vieil ennemi Hali Mirvic afin d’être celui qui pourra se mesurer au Spiborg. Mais, ce ne sera pas le dernier obstacle avant de rencontrer l’entité diabolique contenu dans le VIème livre car il y a un troisième prétendant qui lui aussi doit faire ses preuves. En attendant, un duel à mort s’engage entre les deux antagonistes de toujours.
No Song scelle le triptyque qui avait commencé avec Danse avec le diable de manière assez magistrale. Jean Dufaux (Croisade) mène son héros de manière machiavélique à la frontière entre la réalité et l’illusion chère aux magiciens. Le scénariste manipule le lecteur tout autant qu’il le fait avec Niklos Koda tel un prestidigitateur sur une scène. Tout s’enchaîne parfaitement sur un rythme soutenu et offre une lecture des plus fluides. Et allant de surprises en rebondissements, l’auteur nous mène à un final qui augure une suite encore plus noire et complexe pour les protagonistes. Tout un art qu’Olivier Grenson (La Douceur de l’enfer) a su mettre en avant avec l’élégance qu’on lui connait. Son trait vous laissera une fois de plus pantois au regard des ambiances qu’il réussit à dégager. Une sensation largement amplifiée par la magnifique mise en couleur de Benoit Bekaert qui fait montre de toute sa sensibilité chromatique.
Messieurs, nous sommes déjà prêts pour la suite !
Stéphane Girardot
Réagissez !
Pas de réponses à “Niklos Koda #13”