Titre : L’Océan
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Olivier Grenson
Coloriste : Benoît Bekaert
Éditeur : Le Lombard
Collection : Troisième Vague
Parution : Avril 2014
Prix : 12€
La fille de Niklos Koda, Seleni, est inquiète car son père a bel et bien disparu, en plein Shanghai, après un affrontement avec La Minerve. Elle se lance à sa recherche et commence tout naturellement par rencontrer le magicien Ho San Seko qui était présent à la vente aux enchères du VIème Livre, organisée par Xani Seo, où se trouvait également Niklos Koda. Ce dernier lui promet de tout faire afin qu’elle la rencontre. N’écoutant que son courage Seleni se retrouve rapidement face à Xani Seo et son mentor, le mystérieux maître européen, No Song. La rencontre changeant vite de nature, ils décident de soumettre Seleni au test des dix chiffres. Et, si elle réussit, ils l’aideront à retrouver son père. Se surprenant elle-même de sa facile réussite, la fille de Niklos apprend qu’il est retenu prisonnier par L’Océan, un très puissant magicien. En effet, il est le seul à avoir maîtrisé les pouvoirs du VIème livre en évitant de perturber le Spiborg, la fameuse Spirale Borgès. Niklos semble dans une bien mauvaise passe !
A l’instar de Ho San Seko, Jean Dufaux est un véritable magicien qui, sous des apparences complexes, nous sert des histoires où tout est finalement fluide et limpide. Niklos Koda ayant disparu, le scénariste place la fille de ce dernier, Seleni, et ses pouvoirs au premier plan tout en centrant ce douzième tome autour de la dite disparition. Afin de densifier le tout, en toile de fond se profile tout doucement l’affrontement final entre Hali Mirvic et Niklos Koda, préparé par L’Océan. Et, un judicieux flashback nous éclaire sur l’origine de leur contentieux. Ce qui est certain à ce moment de l’aventure, c’est le fait que le séduisant magicien s’enfonce un peu plus dans la part sombre et dangereuse de la magie. L’ensemble se traduit par un récit écrit d’une façon très habile où Olivier Grenson tire talentueusement son épingle du jeu. La prestation graphique est parfaite et les premières planches de l’album sont somptueuses. Visuellement, l’album dégage un pouvoir envoûtant exacerbé par la superbe mise en couleurs de Benoît Bekaert.
Un tome qui donne fortement envie de lire la suite !
Stéphane Girardot
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