- Titre(s) : Sydönia
- Scénariste(s) : Yann
- Dessinateur(s) : Roman Surzhenko
- Coloriste(s) : Elvire De Cock
- Editeur(s) : Le Lombard
- Parution : Juin 2022
- Prix : 12,45 €
- EAN : 9782808204828
Lié par le Blodbröder à Sveynn à la Barbe Fourchue, Thorgal se lance à ses côtés dans un voyage vers le Daneland afin de l’aider à récupérer la couronne d’Harald à la Dent Bleue. Et ce, bien malgré lui car il est obligé de laisser Aaricia un temps sur l’île de Grønthåren. D’ailleurs, la tâche ne s’annonce pas aisée car Sveynn, qui a tué son géniteur, risque de ne pas être très bien accueilli. De plus, l’esprit du souverain des Danes est toujours vivace. La Flygja, l’esprit de la noble lignée des Gormssön, s’est rapprochée de la princesse Sydönia. Bien plus cruelle que sa mère et sa sœur réunies, la jeune fille entend bien envoyer aux pays des ombres tous ceux qui ont pris part à la mort de son père ainsi que ceux qui oseront se mettre en travers de son chemin vers l’accession au pouvoir. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que le sang coule à flot. Y compris celui du plus juste !
Ce quatrième tome du cycle consacré au royaume des Danes (Le premier étant La Dent Bleue) fait vaciller le cœur des amoureux de Thorgal dès la planche d’ouverture. En effet, le numide Seck le retrouve dans une très fâcheuse posture et le croit mort. La suite est tout simplement le déroulement des événements qui l’ont amené à cette situation et Yann n’a ménagé personne dans cette histoire, ni l’enfant des étoiles, ni les lecteurs. Le scénariste utilise les personnages en place de manière extraordinaire et ajoute une petite pincée de fantastique avec la Fylgja ainsi qu’un “double effet Kiss Cool” pour Sydönia surprenant, sans oublier une dose de mysticisme avec les croyances de Seck qui confie son ami à Ayyur, la divinité lunaire. Cette nouvelle aventure truffée de rebondissements est sans surprise très réussie et parfaitement mise en images par Roman Surzhenko. Le dessinateur russe est comme à l’accoutumée à la hauteur du héros et du monde thorgalien via un trait toujours aussi dynamique. La petite nouveauté, car nouveauté il y a, se situe au niveau de la colorisation de l’album, confiée à Elvire De Cock qui œuvre sur ce volet avec tout le talent que nous lui connaissons.
Un excellent opus qui fait poindre en nous une très grande impatience !
Stéphane Girardot
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