
© Le Lombard
Titre : Rouge comme le Raheborg
Scénariste : Yves Sente
Dessinateur : Giulio De Vita
Coloristes : Matteo Vattani & Sara Spano
Couverture : Grzegorz Rosinski
Éditeur : Le Lombard
Parution : Novembre 2014
Prix : 12€
Jolan et Kriss de Valnor sont unis par les liens du mariage. Selon les lois du Grand Althing, le couple possède désormais toutes les conditions nécessaires afin d’asseoir son pouvoir de manière légitime auprès de tous les Vikings du nord. Un dénouement qui arrive à point nommé car les troupes de l’Empereur Magnus et du Duc d’Auxaterra sont en route pour imposer leur croyance en un Dieu unique, Yavhus. Au même moment, Arlac, ami et ancien gouverneur du Roi Guérisseur, tombe dans un piège orchestré par sa belle-mère, Dame Gwenda. Alors que chacun s’affaire à peaufiner sa stratégie, le Seigneur Konoag jubile des bénéfices de sa trahison envers ses nouveaux souverains. Un affrontement inévitable d’une rare violence s’en suit, laissant la Raheborg maculé de sang. Mais une fois de plus, les stratégies et les motivations des uns ne seront pas forcément celles des autres.
Rouge comme le Raheborg est le dernier récit de Yves Sente pour la série Kriss de Valnor. Nous avions précédemment évoqué le départ du scénariste et nous savons d’ores et déjà que c’est Xavier Dorison (Le Chant du cygne, Red Skin) qui reprendra la suite des aventures de la sulfureuse guerrière. Quoi qu’il en soit, le scénariste peut se targuer de partir sur une belle note car cet opus est de très bonne facture. Les trahisons mises en place dans l’épisode précédent trouvent leurs dénouements et le déroulement de l’affrontement entre les Vikings du nord et les adorateurs de Yavhus est très bien rythmé. Et, pour parachever le tout, le cliffhanger final est, une fois encore, très accrocheur. Comparativement à Alliances, Giulio De Vita (James Healer) fournit une prestation graphique bien meilleure. Vous serez ravi de retrouver toutes les qualités du dessinateur transalpin si séduisantes à la création de cette série parallèle. Un fait qui coïncide avec l’arrivée d’un nouveau duo d’auteurs à la mise en couleur en lieu et place de Graza. Composé de Matteo Vattani et Sara Spano, il intègre de belle manière l’univers «thorgalien».
Merci Monsieur Sente pour ce dernier épisode. Maintenant, il nous tarde de déguster la cuvée Xavier Dorison.
Stéphane Girardot
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