
© Le Lombard
Titre : Slive
Scénariste : Yann
Dessinateur – Coloriste : Roman Surzhenko
Couverture : Grzegorz Rosinski
Éditeur : Le Lombard
Parution : Octobre 2017
Prix : 12€
Alors que Thorgal est parti à la recherche de Hiérulf-le-Penseur qu’il croit toujours vivant, le frère d’Aaricia tente à nouveau d’abuser d’Isoline, ce qui provoque la colère d’Enyd qui lui caresse les côtes et lui donne ainsi une bonne leçon. Cependant, Björn veut que son père ordonne qu’on coupe le nez, les mains et qu’on lacère les seins de la jeune femme. Ce qui est impossible pour le moment car Gandalf-le-Fou s’est absenté pour rendre visite à sa mystérieuse prisonnière, Slive. Enyd et Isoline sont donc enfermées en attendant son retour. Mais Aaricia, ne pouvant se résoudre à laisser ses « dames de compagnie » subir un sort horrible, décide de les libérer avec l’aide de Solveig, et de leur offrir un moyen de s’échapper pour qu’elles retrouvent leurs familles. Pendant ce temps dans la forêt, la quête de l’enfant des étoiles met sur son chemin un jeune braconnier téméraire, des voleurs peu habiles et Ramaha la Völva, jadis châtiée par Hiérulf. S’il rentre bredouille mais sauf au village, il n’est pas certain qu’il en soit de même pour Aaricia qui a disparu.
Yann propose ici un nouvel opus qui ravira aussi bien les fans de Thorgal que ceux des Mondes de Thorgal car Slive constitue un pont parfaitement bien bâti entre Thorgal #2 (L’île des Mers Gelées) et Louve #5 (Skald). Où la captivité de Slive, aperçue dans le premier tome de La Jeunesse et qui n’est autre que la Reine des Mers Gelées, change à jamais la vie de Skald qui croise bien plus tard la route de Louve. Deux niveaux de lecture captivants auxquels s’ajoutent la quête de Thorgal qui recherche Hiérulf et l’opération menée par Aaricia qui veut sauver ses dames de compagnie, Enyd et Isoline. L’enchaînement des événements ne souffre d’aucun grain de sable et imprime un rythme narratif élevé à ce récit qui dévoile des pans de l’univers thorgalien jusque-là restés dans l’ombre. Une partition scénaristique magnifiquement interprétée graphiquement par Roman Surzhenko. Le dessinateur russe est impressionnant de régularité en ce qui concerne la qualité du trait mais aussi celle de l’expressivité. Le tout étant rehaussé par une très belle mise en couleurs. Saluons également Grzegorz Rosinski qui réalise – comme à son habitude – une très belle peinture pour la couverture.
Par Odin, quel épisode !
Stéphane Girardot
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