© 2013 Le Lombard

Titre : Les Dieux seuls le savent
Scénariste : Thomas Mosdi
Dessinateur – Coloriste : David Cerqueira
Éditeur : Le Lombard
Parution : Octobre 2013
Prix : 14,45€

Le guerrier sparte a enfin retrouvé son nom. Il s’appelle Minas. En même temps, de terribles souvenirs de son passé lui sont apparus. Comme ces meurtres qu’il a commis. Mais bien pire encore, il revoit les démons envoyés par Athéna afin de lui révéler son châtiment pour avoir tué une prêtresse de la déesse ainsi qu’un enfant dans un de ses temples. Minas sait qu’il est désormais maudit. Il est condamné à l’errance et la solitude jusqu’à ce qu’il ait sauvé suffisamment de vies innocentes pour être réhabilité. Alors qu’il vient juste de se débarrasser de Stamos, sans le tuer comme il l’avait promis à Ourania, le juge Théron lui offre une occasion de s’amender en retrouvant sa fille disparue. Cependant combien de vies devra-t-il sauver ? Les Dieux seuls le savent.

Bien que cet opus de Minas Taurus ne nous renseigne pas plus sur le héros et son passé, vous l’apprécierez tout autant que le précédent pour d’autres raisons. Thomas Mosdi (Sheewôkees) propose ici de développer les actions que le guerrier mène pour se sauver. Sur fond de polar à la sauce antique, Minas enquête à la manière d’un Sisco, sans les flingues bien sûr, mais avec tout autant d’efficacité. L’intrigue est bien ficelée et l’apparition des envoyés d’Athéna ne font qu’attiser un peu plus l’intérêt du lecteur. Un récit d’autant plus intéressant que le caractère du guerrier se (ré)affirme. De fait, plusieurs tomes sont prévus étant donné que le nombre de vies innocentes à sauver n’est connu que par les Dieux. Cependant, si la suite des pérégrinations du sparte est de cet acabit, cela augure de belles investigations helléniques. D’autant plus que le dessin réaliste de David Cerqueira est percutant et expressif à souhait, rendant ainsi très palpables les différentes ambiances.

Derrière cette magnifique couverture, un contenu de qualité.

Stéphane Girardot