Titre : L’Or de Darius
Scénariste : Roger Seiter
Dessinateur – Coloriste : Giuseppe Manunta
Éditeur : Le Long Bec
Parution : Novembre 2018
Prix : 16€
Après avoir assisté sans rien pouvoir y faire à l’accident mortel du pilote Gérard de Courcelles sur le circuit de Montlhéry, Maxime Valmont et Alice Evans sont informés par l’inspecteur Frémont de la disparition de l’oncle de la jeune femme, un archéologue de réputation mondiale. A son domicile, sa nièce découvre toutefois un indice qui la conduit vers lui. Pierre Lartet l’informe alors du cambriolage qui l’a fait fuir pour protéger d’inestimables documents, censés offrir une piste sur le lieu où serait caché le légendaire trésor du roi perse Darius III, rival d’Alexandre le Grand. Maxime va alors financer une expédition qui permettra de trouver cet or avant leurs mystérieux ennemis…
« Que savez-vous du trésor de Darius, Maxime?
– Pas grand-chose. Pour moi, c’est juste une légende.
– Alors je pense que la suite de mon récit va vous surprendre… »
Après un premier tome, sympathique mais non dénué de défauts mineurs, qui avait mis en place les personnages et leur univers, les auteurs proposent une suite bien plus convaincante. L’aventure basée sur le mythique trésor de Darius est solide et Roger Seiter parvient, en 54 pages seulement, à imaginer une intrigue pleine de rebondissements et de péripéties en tous genres qui se tient. L’esprit du « pulp », dont la saga des Indiana Jones se réclamait déjà, est présent, avec son mélange d’exactitude historique et de fantaisie trépidante. On retrouve ainsi volontairement les clichés du genre (héros invulnérables et malins, décors exotiques, manuscrits codés, cachettes piégées, ennemis retors et redoutables, etc.) qui servent un récit romanesque que Giuseppe Manunta s’approprie pleinement. Le dessinateur italien retranscrit admirablement les paysages des années 20, les divers véhicules d’époque, et sa colorisation donne un ton particulièrement plaisant à l’album.
Bien qu’elle ne creuse pas son propre sillon mais emprunte ceux de prédécesseurs qui ont balisé le genre, voilà une série bien agréable à dévorer.
Arnaud Gueury
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