Titre : Maxime Valmont
Scénariste : Roger Seiter
Dessinateur – Coloriste : Giuseppe Manunta
Éditeur : Le Long Bec
Parution : Septembre 2017
Prix : 16€
1927. Après avoir manqué l’acquisition d’un œuf de Fabergé dans une salle de ventes parisienne, Maxime Valmont voit l’acheteuse lui proposer en échange de ses services. Car le courtier en objets d’art est connu pour avoir ses entrées auprès de tous les musées et collectionneurs, et la comtesse russe Nina Georgievna aurait besoin de lui pour remonter la piste d’un vendeur de bijoux ayant appartenu à la famille impériale. Aussi bien attiré par l’aventure que par les belles femmes, Maxime accepte le défi. Mais il faudra faire vite et voyager loin pour empêcher de sinistres personnages de mettre la main sur la montre du Tsar Nicolas II…
Pour cette nouvelle création, Roger Seiter imagine un personnage principal ayant tout du dandy fortuné que seuls le frisson et les femmes peut intriguer. Un peu empêtré dans une caricature simpliste au début de l’album, le héros s’en libère progressivement et permet aux autres protagonistes d’avoir de l’espace pour évoluer, à l’instar de la charmante pilote américaine Emily Evans et de la troublante Nina. Si le scénariste profite de l’expérience de Giuseppe Manunta (Les 5 sens d’Eros) en matière de bande dessinée érotique pour glisser quelques scènes dénudées un peu racoleuses, il offre surtout à son complice italien l’occasion de tester son talent sur de nombreux domaines (le contraste hiver parisien/Egypte ensoleillée, folie des années 20, etc.). Bien que certains décors semblent parfois dépouillés, c’est visuellement réussi, avec un vrai style personnel et une recherche pointue de réalisme qui n’empêche pas des cadrages variés et une très belle colorisation directe.
Un nouveau héros qui fleure bon l’aventurier rétro dans un premier essai à confirmer.
Arnaud Gueury
Réagissez !
Pas de réponses à “Maxime Valmont #1”