Titre : Le Vénérable Tanzang
Scénaristes : Sylvain Dos Santos & Antoine Maurel
Storyboardeur : Christopher Lannes
Dessinateur : Noë Monin
Encreur : Gildas Le Roc’h
Coloriste : Linda-Laure Greff
Éditeur : Le Lombard
Parution : Mars 2021
Prix : 9,95€
À force d’observer la symbiose qui existe entre ses amis Aïssa et Cosmo et leurs loups fétiches, Sam aimerait également connaitre le sentiment que cela produit d’être lié à un esprit. Mais comme il n’est ni alchimiste, ni sniper, tout espoir est vain pour lui. En effet, la seule personne ayant pu réaliser un tel prodige est un moine légendaire du pays Shen-Long, le vénérable Tanzang, dont Luna lui conte le récit. C’est ragaillardi qu’il découvre qu’à l’occasion des Marblegames la famille Shen-Long a consenti à prêter les Marblegens de Tanzang au musée de l’Alchimie d’Olympia. Malheureusement, Sam et ses amis n’auront même pas l’occasion de les contempler car la Bugsy Family les a dérobées dans un but bien précis. Contre toute attente lors de leur inscription au siège des Marblegames pour leur match contre les Touaregs, les Météores croisent le chemin du gang de voleurs et se retrouvent nez à nez avec les esprits de Tanzang. Une situation des plus dangereuses où Sam joue un rôle prépondérant.
Pour cette nouvelle histoire directement adaptée du dessin animé de TF1 – qui marche plutôt bien – et totalement inédite sur le petit écran, Sylvain Dos Santos (Monster Délices) et Antoine Maurel (Marblegen Origines) s’appuient habilement sur la légende du Roi singe développée dans le roman de Wu Cheng’en. En effet, le Vénérable Tanzang et son dragon Sanju font référence au moine Sanzang, renommé Tripitaka, et à Longwang sanjun, un dragon transformé en cheval. Ainsi Monkey, Pigsy et Sandy ne sont autre que le fameux Roi singe Sun Wukong, Zhu Bajie et Sha Wujing. En rajoutant l’envie de Sam de connaître la complicité avec les esprits que connaissent ses amis et un gang de voleurs un peu dépassé par la puissance des objets de leur larcin, cela donne une seconde aventure en bande dessinée intéressante, drôle et bien rythmée qui ne manquera d’attiser l’intérêt du public visé. Et le poussera, peut-être, à s’intéresser d’un peu plus près au Roi singe. La team graphique de Noé Monin (Christopher Lannes au storyboard, Gildas Le Roc’h à l’encrage et Linda-Laure Greff à la couleur) réalise une mise en images des plus dynamiques qui colle parfaitement aux combats de billes magiques… les fameuses Marblegens.
Les fans du dessin animé apprécieront à coup sûr cette nouvelle aventure !
Stéphane Girardot
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