Titre : La Famille à dames
Scénariste : Lewis Trondheim
Dessinateur – Coloriste : Obion
Éditeur : Dupuis
Parution : Mai 2019
Prix : 9,90 €
Mamma mia !, dirait don Vito Cortizone dans une série à succès parue chez le même éditeur. Oubliez les Gomez, Lurch, Pugsley, les cousins Machin ou Bidule, Dupont et Dupond, Christophe ou Jean-Pierre (oui, à la fin ça part en vrille), et accueillez des personnages féminins hauts en couleur. Pas de Morticia en noir, donc, mais une Mamie, Marie, sa fille Sophie, sa petite-fille Aurélie, et son arrière-petite-fille, Emma, toutes réunies dans la maison familiale par les circonstances de la vie. Sophie revient du Brésil, Aurélie cherche du travail, tandis qu’Emma en est encore à éduquer sa poupée Kim. Leurs retrouvailles et leur cohabitation quotidienne vont s’avérer tout sauf ennuyeuses !
Cette Famille à dames n’habitant pas un vieux manoir lugubre, nous donne-t-elle envie de la fréquenter ? Oui, incontestablement, parce qu’elle est drôle, grâce notamment au franc-parler de la petite dernière et plus généralement au développement des relations intergénérationnelles (d’autant qu’aucun oncle ne fait se taire les personnages). Les planches nous réservent aussi des moments plus mélancoliques et poétiques qui n’en font pas trop et provoquent une émotion bienvenue. L’association Lewis Trondheim-Obion pour animer ces personnages est très convaincante, l’un amenant son verbe expérimenté, le second de la douceur dans son dessin très expressif. La Chose à écrire, pour conclure, est que le plaisir domine totalement la lecture, que l’on s’identifie ou non aux personnages.
Une série à lire et relire sans restriction, le Mercredi et les autres jours.
Nicolas Raduget
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3 Responses à “Mamma mia ! #1”