Titre : Un temps de chien
Auteur – Illustratrice : Nancy Peña
Éditeur : La Boîte à bulles
Collection : Contre-pied
Parution : Novembre 2016
Prix : 13€
Nous vous parlions en janvier 2016, dans une chronique extrêmement subtile et dépourvue de calembours grotesques, de L’Année du chat, tome 1 des aventures d’un chat (Madame) et de sa propriétaire (Nancy Peña, par ailleurs auteure de bande dessinée, et ça tombe bien). Le tome 2, Un temps de chien, est comme qui dirait la suite, bien qu’on pourrait croire que Nancy a désormais adopté un chien (mais il faudrait être sacrément bête en s’arrêtant uniquement au titre alors que la couverture montre bien un chat avec des lunettes de soleil et une litière de plage et puis bon il suffit d’ouvrir l’album pour s’en rendre compte et puis zut à la fin si vous n’êtes pas capables de vous en rendre compte tout seul allez donc relire Cubitus ou Boule et Bill, ou bien attendez qu’un auteur ouvre un blog pour raconter son quotidien avec son chien et fichez-nous la paix, la parenthèse est assez longue comme ça). Alors, est-il aussi bien que le premier ? Pour entretenir le suspens, la réponse se trouve dans le paragraphe suivant.
Ne pensez-pas que nous allons donner la réponse dès le début du paragraphe, ce serait trop simple. D’ailleurs, doit-on vraiment la donner ? Le lecteur a-t-il vraiment besoin de savoir si le 2 est mieux que le premier ? Ne veut-il pas savoir plutôt si l’album est conseillable ? Veut-il seulement savoir quelque chose ? Cette chronique n’est-elle pas vaine, comme toutes les autres ? Bref, on fera ce qu’on voudra, comme d’habitude. Disons simplement que Madame, dont les bêtises sont d’abord dévoilées sur ce blog avant d’être publiées sur papier, devrait parler à tous les amoureux des chats qui en possèdent déjà un (ou plusieurs), tant le vécu de certaines situations apparaît clair. Elles inciteront peut-être aussi ceux qui hésitaient à en prendre un à le faire immédiatement, ou pas, c’est selon. Quoi qu’il en soit, il nous faut souligner le charme graphique de ces petites saynètes qui rendent compte de la relation passionnelle entre l’animal et sa maîtresse, à base de dialogues fictifs. Épuré de décors, le trait se concentre sur les expressions de visage et de gueule, fort bien rendues.
Un petit recueil tout mignon, comme son thème principal.
Nicolas Raduget
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Une réponse à “Madame #2”