
A l’instar d’une célèbre publicité pour un fromage non moins célèbre, Ludovic Danjou, scénariste de son état, est tout à la fois fort et fondant. On note sa participation active dans Végas avec Joël Jurion, L’Île de Puki avec Stéphane Djet ou encore Ulysse ! et Un héros presque parfait avec Mady et Philippe Fenech.
Sans entrer dans le détail, je placerais Ludovic dans la catégorie des « survivors », ce qui l’a amené à cultiver trois passions : la musique, l’écriture et la photographie, qu’il qualifie poétiquement et respectivement de vibrations naturelle, du corps et de l’âme. Sous son apparence placide et détendue, s’agitent les idées volcaniques d’un auteur dont la raison de vivre est la création ! Le processus est simple : une émotion vibre ; la musique intervient et sert de catalyseur puis l’expression jaillit par les mots ou l’image.
Ludovic a des goûts musicaux plutôt éclectiques, sa préférence s’orientant tout de même vers In Flames, un groupe de Death Metal mélodique suédois (attention, la mention « suédois » a sa petite importance !). Les mélodies lui évoquent des images qu’il s’empresse de coucher sur papier. Voilà comment naissent ses histoires et ses photos. Secret, énigmatique, il n’hésite cependant pas à se mettre à nu (c’est une image, hein, et non, ami lecteur : tu ne la verras pas celle-là !) à travers ses scénarii, encore fallait-il le savoir ! Hyper sensible, opiniâtre, travailleur, autodidacte et humble, Ludovic a la niaque, une rage de vivre et d’apprendre que l’on ressent fortement ancrée dans ses clichés, amplis tantôt de tendresse, tantôt de justesse dans la vision qu’il a du monde.
Ludovic s’est programmé une vie saine : beaucoup de sport (vraiment beaucoup !) et un régime végétarien à 95% (les 5% restants étant réservés à de la viande choisie avec respect envers la nature). Il n’est nul besoin d’être artiste pour comprendre Ludovic et entrer dans son univers. Juste ouvert ! Les clefs sont là, ami lecteur, tu n’as qu’à tendre le bras et te laisser guider.
Je clôturerai ce portrait en paraphrasant la publicité précédemment citée (bon, ok, je le dis : Saint-Agur !) : « Ludovic Danjou, c’est chaque fois une violente douceur ! »
Nadège Chrispeels
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