
Titre : Renaissance
Scénariste : Delphine Rieu
Dessinatrice : Natacha Bustos
Éditeur : Eidola
Parution : Février 2015
Prix : 13,50€
Medhi Pansat, toujours présent dans le ghetto sous l’identité de Samuel, essaye de reprendre contact avec d’anciennes connaissances pendant que Gil Tabiles et Joseph Mons se livrent à une drôle d’expérience au Brésil afin de donner une conscience à Lolita HR. Alors que le jeune homme constate que nombre de ses relations ont disparu, il semble que le duo de chercheurs soit arrivé à un résultat positif. Cependant Medhi/Samuel rencontre fortuitement des personnes ayant un lien poussé avec la résistance. Prenant désormais sa vie en main – il ne consomme plus de Dreams – afin de prouver qu’il est capable de venir en aide aux autres, il s’engage aux côtés des opposants de Néponine. De retour avec Tabiles, Lolita, l’«Humanoid Robot» désormais dotée d’un esprit, n’a quant à elle plus qu’une idée en tête : se défaire de la manipulation qui régit sa vie.
Delphine Rieu (Trum au scénario ou encore World War X à la couleur) nous livre la fin de cette série à la frontière entre le manga, le comics et le roman graphique qu’est Lolita HR. Renaissance présente toutes les qualités scénaristiques que l’on a pu trouver dans les tomes précédents. C’est fluide, bourré de rebondissements et vraiment très prenant. La scénariste n’a rien laissé au hasard et les pistes parsemées dans le troisième opus – notamment lors du second niveau de lecture avec Lolita – se voient développées. Vous ne serez donc pas déçus ! Graphiquement non plus d’ailleurs. Vous aurez tout au plus la surprise de ne pas retrouver Javier Rodriguez au dessin. En effet, c’est Natacha Bustos (Tchernobyl – La Zone) qui assure la continuité avec un certain brio. La dessinatrice apporte sa touche personnelle au niveau des personnages tout en respectant la charte graphique initiale. Cela ajoute une certaine douceur/sensibilité qui est tout à fait appréciable. Pour résumer, ce dernier album est très bon et la conclusion pourrait être considérée comme une fin ouverte à toutes propositions.
Let’s rock with Lolita baby !
Stéphane Girardot
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