
© Glénat, 2018
Titre : Décalage vers le bleu
Scénariste : Charles Soule
Dessinateurs : Joëlle Jones, Drew Moss, Ryan Kelly, Alise Gluškova & Langdon Foss
Coloriste : Dan Jackson
Couverture : Alberto Jimènez Alburquerque
Éditeur : Glénat
Collection : Glénat Comics
Parution : Janvier 2018
Prix : 16,95€
2001. Alors que l’humanité est encore mise à l’écart d’une découverte sensationnelle et inquiétante, l’armée américaine aborde plusieurs scientifiques pour leur proposer un projet hors du commun. Le Projet Monolith nécessite en effet les meilleurs experts dans des domaines très variés, raison pour laquelle l’agent Bill Lee est chargé de recrutement. Pour chacun des futurs membres, la mission s’avérera un échappatoire d’une situation qu’ils ne maîtrisent pas…
« Vous l’avez dit: je suis un type insistant. Mais je ne vous aurais pas couru après jusqu’en Suède si ça n’avait pas été urgent. Nous avons besoin de vous. Désespérément. »
Le principe de revenir sur le passé des personnages principaux de la série est bien évidemment le moyen de faire patienter les lecteurs avant la suite du récit, d’autant plus que les différents courts épisodes se voient confiés à des dessinateurs différents. Heureusement, Charles Soule trouve un moyen de rendre cela intéressant et d’en faire plus qu’un simple « bouche-trou » de luxe. Car on sait depuis le premier tome que les héros ont des fêlures, physiques ou psychologiques, et cet approfondissements de leur personnalité peut se justifier. La dernière partie, consacrée aux créatures, est sans aucun doute la plus captivante tant elle apporte de réelles réponses à leur venue. Le reste est très variable en qualité. Si la formidable Joëlle Jones (Lady Killer) ouvre le bal, ses comparses montrent des styles plus ou moins poussés, alternant entre le bon et le moyen.
Un petit tome pour attendre la « vraie » suite de l’aventure.
Arnaud Gueury
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