La guerre des Lulus #7 – © 2021 Hardoc / Hautière / Casterman

Via un communiqué officiel, Wild Bunch annonçait le 1er février 2021 l’adaptation de La guerre des Lulus au cinéma. La série écrite par Régis Hautière, illustrée par Hardoc et publiée par les éditions Casterman, qui compte à ce jour sept tomes et un spin-off en deux parties, est une véritable référence dans le genre. Et pour votre gouverne, le dernier album (Luigi) est dans les bacs des toutes les bonnes librairies depuis le 27 janvier 2021. Traduite en plusieurs langues et vendue à plus de 300 000 exemplaires, la série a par ailleurs été sélectionnée par le Ministère de l’Éducation Nationale comme support pédagogique pour les classes de CM2 et de 3ème.

Le film Les Lulus sera destiné à un public familial. Il s’agit d’une coproduction entre Superprod Films (Les blagues de Toto), Wild Bunch – Elle Driver et Les Films du Lézard, qui a initié le projet. Wild Bunch le distribuera en France et Elle Driver en assurera les ventes à l’internationale. Un long métrage, dont le casting est en cours, qui sera tournée 2ème semestre de 2021 en Picardie et réalisé par Yann Samuel (La guerre des boutons, jeux d’enfants). Ce dernier en signe également l’adaptation. Pour lui, « Les Lulus est oeuvre familiale innovante et exigeante. Elle mêle le réel à la naïveté, l’humour aux sentiments, l’intime et le grand spectacle, le nostalgie à l’universalité. On y traite de sentiments forts et de la petite histoire qui, en creux, raconte la grande Histoire. Une aventure qui jongle avec l’essence même de notre temps : faire vibrer le public. »

Nul doute qu’avec une approche pareille ceux qui lisent la série depuis le début seront conquis en voyant les personnages de papier devenir de chair. Et pour les autres, le grand spectacle qu’annonce cette adaptation leur donnera, là aussi sans aucun doute, l’envie de découvrir les bandes dessinées. Au même titre que l’adaptation d’un roman incite le spectateur à le lire.

Pour les auteurs, il s’agit là d’une belle consécration. C’est amplement mérité. Nous les félicitons chaleureusement ainsi que les éditions Casterman pour leur choix. Nous pensons plus particulièrement à Didier Borg qui a cru au projet dès le début et à Nathalie Van Campenhoudt qui en a pris la suite avec brio.

Désormais, il nous tarde de pouvoir nous faire une toile et de découvrir cette oeuvre que nous apprécions tant sur grand écran !

Stéphane Girardot