Titre : Vampirella
Scénariste : David Avallone
Dessinateur : David T. Cabrera
Coloriste : Robby Bevard
Couverture : Joe Benitez
Éditeur : Graph Zeppelin
Parution : Janvier 2019
Prix : 15€
Après avoir un temps quitté Big City, Vampirella est de retour pour reprendre possession de son club, fermé sur l’ordre d’un mystérieux groupe de citoyens. Fatiguée et en colère, la redoutable chasseuse n’est pas décidée à prendre des gants et, prise pour cible par des tueurs armés de manière bien trop sophistiquée pour eux, va vouloir remonter la piste du « Conseil » qui semble vouloir l’éliminer. Aidé par un charmant aventurier un peu pressant mais désormais visée par de nombreux ennemis, Vampirella va trouver du monde sur sa route…
« Je dois montrer leur erreur à ces « citoyens contre l’indécence ». Je vous jure d’être aussi douce qu’une brise estivale. Il ne leur arrivera rien de grave. »
Après avoir été présentée sous l’apparence d’une redoutée mais respectable tenancière de club dans l’album introductif à la saga, on retrouve le personnage de Vampirella quelques temps après les événements de celui-ci. Revenue d’un voyage loin de Big City, elle doit alors affronter les ennemis qui avaient déjà causé bien des soucis aux héros. Cet épisode peut donc se lire comme une suite au prologue mais ne nécessite pas non plus spécialement de connaissances de l’univers, l’aventure pouvant être facilement compréhensible et indépendante du fil rouge. Les fans de Legenderry retrouveront les qualités et les faiblesses des autres volumes, à savoir une intrigue un peu mince, des personnages stéréotypés et des traits parfois un peu raides. Mais les auteurs s’en donnent à cœur joie et le plaisir est présent pour les lecteurs également, notamment grâce à toutes les références placées ici ou là, de façon plus ou moins évidente, aux univers pris comme modèles.
Une nouvelle aventure sans temps mort qui (se) fait plaisir.
Arnaud Gueury
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