- Titre(s) : Led Zeppelin en bandes dessinées
- Scénariste(s) : Thierry Lamy & Tony Lourenço
- Dessinateur(s) : Thierry Gioux
- Dessinateur(s) - Coloriste(s) : Kwong-shing Lau, Romain Brun, Katya Bauman, Janis Do, Will Argunas, Mathieu Bertrand, Samuel Figuière, Christopher, Christelle Pécout, Yvan Ojo, Toru Terada, Yunbo, Guillaume Martinez, Nicolas Pitz, Samir Dahmani, Lauriane Rérolle, Gilles Pascal, Sylvain Bauduret & Martin Trystram
- Coloriste(s) : Nuria Sayago
- Editeur(s) : Petit à Petit
- Parution : Janvier 2024
- Prix : 21,90 €
- EAN : 9782380461862
Milieu des années 60. Jimmy Page s’est fait un nom dans le monde de la musique comme grand guitariste de studio. Participant à une multitude d’enregistrements pour des artistes britanniques de renom, il pense toutefois à monter son propre groupe. Après avoir finalement intégré un peu par hasard les Yardbirds, il se retrouve vite le seul membre restant quand chaque musicien quitte la formation. Avec le bassiste John Paul Jones, il se met en quête d’un chanteur capable de le suivre sur ses orientations musicales expérimentales. Sa rencontre avec Robert Plant puis un de ses amis, le batteur John Bonham, est un déclic. En quelques mois, Led Zeppelin s’attire un large public, aussi charmé par ses albums riches en sonorités nouvelles que par ses concerts enflammés. Dix ans d’un succès colossal s’annoncent, jusqu’à la fin, brutale, soudaine et définitive…
« Pour le commun des mortels, ces divinités exhalent une odeur de souffre. Led Zeppelin est devenu un drakkar mené par quatre mythiques barbares. »
S’il est bien un groupe légendaire, ayant influencé une flopée d’artistes aussi bien par leurs compositions que par leur jeu de scène, Led Zep a pourtant connu une trajectoire météorique qui n’a pas franchi les années 70. La mort en septembre 1980 de Bonzo, leur batteur incontournable, considéré par beaucoup comme le meilleur de l’histoire du rock, a acté la fin de leur parcours, aucun des trois autres membres ne se voyant poursuivre sans lui. En une petite dizaine d’années, neuf albums studio vont laisser une trace indélébile sur la musique et des morceaux qui ne cesseront jamais d’être diffusés ou repris. Ce n’était donc pas simple pour Thierry Lamy et Tony Lourenço d’appuyer un tel héritage constitué en si peu de temps. Les scénaristes ne peuvent donc pas éviter quelques répétitions tout au long des vingt chapitres, n’exploitant parfois qu’une anecdote représentative de l’état d’esprit des stars, de l’époque ou de leur entourage. Avec les documentaires de Nicolas Finet, tout cela offre une belle rétrospective, au dessin toujours logiquement inégal, mais portée par quelques très belles séquences, notamment celles de Romain Brun, Will Argunas, Mathieu Bertrand, Samuel Figuière, Christopher, Yunbo ou Gilles Pascal, excellents dans des registres pourtant très variés.
L’histoire complète d’un groupe de légende à la carrière aussi courte que fulgurante.
Arnaud Gueury
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