
« Depuis mon déménagement à Montréal, mon bureau s’est trouvé une place au fond du salon de notre appartement. C’est pas plus mal ; j’avais des super compatriotes d’ateliers à Québec mais je ne voulais pas prendre le risque d’en trouver de moins bons dans ma nouvelle ville. Ce que j’entends par « super compatriotes », c’est des artistes qui ne parlent pas, n’écoutent pas de musique forte et n’ont pas de tics nerveux, avec une préférence pour ceux qui ne respirent pas. Et après on me dit que je suis difficile à vivre… Les journées commencent vers midi et se terminent à minuit. Mon kit de survie d’atelier est constitué de podcasts, musique bien lourde et sale, de thé, de visite de Madame Bruno (non ce n’est pas ma maîtresse… c’est mon chat) et de pauses avec ma conjointe, qui bosse dans la pièce d’à côté. »
– Michel Falardeau –
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