Titre : Tome 6
Scénaristes – Dessinateurs : Bastien Vivès, Michaël Sanlaville & Balak
Éditeur : Casterman
Collection : KSTR
Parution : Octobre 2014
Prix : 12,50€
H, Cristo Canyon, Richard Aldana et le journaliste Peter Verkaik arrivent à Iguana Bay, repaire d’Eleniak et sa Garde Royale. Conformément à la légende de la Vallée des Rois, cet illuminé a recréé les légendaires chevaliers en se servant d’êtres humains qu’il a ressuscités en les dopant avec une drogue de sa conception, un mélange de gaz d’Ether et de Sector. Duke Diamond, l’ancien partenaire d’Aldana, est l’un d’eux et sa soif de vengeance est sans égale après son échec à Paxtown. Sans compter le passé commun malheureux des deux « fighters ». Devant ces monstres qui paraissent indestructibles, le trio, ayant laissé Verkaik sur l’hydro pour couvrir leurs arrières, est contraint d’utiliser nombre de subterfuges afin de libérer Adrian, Marianne et Tomie. Un combat inégal dont l’issue sera fatale à certains. Alors que tout semble enfin pouvoir rentrer dans l’ordre, la Vallée des Rois est le théâtre d’un drame auquel personne ne s’attendait.
Pour cette chronique, je suis obligé de sortir des sentiers battus (déjà, je parle à la première personne !). Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce que cette BD dépote, tabasse, arrache complètement. Ce qu’ont fait jusqu’ici Bastien Vivès, Balak et Mickaël Sanlaville est purement de la «bombasse». Les auteurs se payent même le luxe de faire quelque chose que je n’aurais même pas imaginé pour cette fin de cycle et qui va vous laisser comme deux ronds de flan. Aaaaaaaahhhhhhhhhh !!! Mais je resterai muet comme une carpe. Mesdames et Messieurs, vous qui n’avez pas encore lu cette série, dites-vous bien que vous passez à côté de quelque chose qui va à cent à l’heure à chaque tome, vous bouscule, vous embarque littéralement dans le récit et vous déstabilise visuellement. Tiens, parlons-en du dessin ! Car le début de cet épisode, qui est en couleur comme les autres, propose des effets très bien dosés qui viennent vous mettre une bonne petite claque d’entrée de «games». En deux mots, le graphisme de Lastman, c’est la fluidité et l’efficacité. Bref, ça «matche» cent pour cent avec le récit. Je me sens mieux maintenant car il fallait vraiment que je vous dise cela et de cette manière-là !
Cher lecteur, désolé si je t’ai un peu bousculé. Mais cela me semblait nécessaire afin de t’éviter de passer à côté de cette série monumentale !
Stéphane Girardot
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