
© 2014 Casterman
Titre : Tome 5
Scénaristes – Dessinateurs : Bastien Vivès, Michaël Sanlaville & Balak
Éditeur : Casterman
Collection : KSTR
Parution : Juin 2014
Prix : 12,50€
Dans la Vallée des Rois, tout le monde prend conscience de la gravité des évènements qui viennent de se passer. Le Roi Virgil, Ignacio Cudna et le Prévôt en viennent à consulter le livre sacré car la solution à leur problème se trouve dans ses pages. Dans ce dernier est consignée toute leur l’histoire. Notamment l’arrivée des cinq chevaliers aux pouvoirs incommensurables qui sont devenus les membres de la garde royale après avoir rétabli la paix éternelle. Et, cette paix est menacée car Richard Aldana, qui est partie en volant le trophée sacrée, vient d’un monde situé au-delà de la frontière d‘Ether. Pendant ce temps à Paxtown, Marianne et Adrian atteignent facilement les quarts de final de la F.F.F.C. où ils doivent affronter la paire composée de Tsuna Mike et Jessie Jaw. C’est à partir de là que l’histoire prend une toute autre tournure.
Nous vous l’avions dit dans notre précédente chronique, cette série est pleine de rebondissements et n’en a pas fini de vous déstabiliser. En effet, Bastien Vivès, Yves Balak et Michaël Sanlaville densifient un peu plus la trame scénaristique de Lastman en développant, dans cette opus, une légende fantasy (les cinq chevaliers légendaires de la garde royale) du côté de la Vallée des Rois et transpose cette dernière en lui donnant un aspect sectaire de l’autre de côté de l’Ether (L’ordre du lion). Malgré cette complexification du scénario, la lisibilité reste tout à fait fluide. Mais, vous vous en doutez, ce n’est pas tout. Même les seconds couteaux apportent leur lot de surprises. Nous pouvons citer H, l’homme de main de Milo Zotis, ou encore le journaliste Peter Verkaik qui vont, tous deux, jouer un rôle important dans cette épisode. Nous pourrions en rajouter car ce ne sont là que quelques éléments de cette histoire extrêmement riche et surtout bien agencée. Mais, nous ne le ferons pas, pour ne pas vous gâcher un plaisir certain. Nous conclurons avec un petit mot sur l’aspect graphique de ce tome. Force est de constater que le trait volontairement minimaliste, choisi dès le début dans la charte de la série, gagne en maturité et sert extrêmement bien cette série ultra-dynamique. De même que les quelques planches en couleurs, au début de chaque album, vous embarque très rapidement dans l’aventure. Au final, il en ressort une symbiose dessin/scénario des plus efficaces.
Lastman est un OVNI dans le monde de la bande dessinée mais constitue, déjà, une référence dans le 9ème Art.
Stéphane Girardot
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