Titre : Rapport de forces
Scénariste – Dessinateur : Philippe Aymond
Coloriste : Sébastien Gérard
Éditeur : Dupuis
Collection : Grand public
Parution : Novembre 2016
Prix : 12€
Un motard, visiblement pressé, traverse en trombe le petit village mexicain de Montecuervo. Son voyage s’arrêtera là. Il est victime d’un accident après avoir voulu éviter un piéton, et son mystérieux chargement se brise sur le sol, provoquant une épidémie que la CIA s’efforce de rendre discrète en instaurant la quarantaine. Mais que sont devenus Shania et Conrad après la fin dramatique de l’épisode précédent ? Que l’on se rassure, ils ont tous les deux survécu à l’explosion. Conrad est soigné à l’hôpital de La Casa, et Shania, escortée par Helena Chambers, de la CIA, rend bientôt visite à son amant. Mais à peine ont-ils le temps de se retrouver que les ennuis recommencent… Shania a la surprise de découvrir le fils d’Helena Chambers, soigné au même endroit, dans le coffre de sa voiture en quittant le centre ! Elle ne peut empêcher un duo armé de le kidnapper, mais dans quel but ? Cela pourrait bien être lié à l’affaire de Montecuervo…
Philippe Aymond, au scénario et au dessin, et Sébastien Gérard, à la couleur, nous emmènent dans les terres arides du Mexique pour ce nouvel opus. Les canons de la série sont désormais une mécanique bien rôdée. Une fois de plus, le voyage est dépaysant et l’action au rendez-vous. Graphiquement, rien à redire, le réalisme est toujours aussi saisissant. Côté scénario, les amateurs d’espionnage apprécieront cette intrigue classique mais néanmoins convaincante, en étant plus ou moins indulgents quant aux grosses ficelles déployées, qui font toute la saveur de Lady S. Précision d’importance, c’est l’heure d’un nouveau tournant dans la série, l’héroïne ayant à vivre un drame – peut-être évitable au regard de l’historique de la série – et à faire un choix crucial pour son avenir ! Décidément, Shania ou Suzan, appelez-là comme vous voulez et elle répondra, n’a pas fini de nous surprendre…
Un bon cru. La série évolue sans cesse, tout en s’appuyant sur des bases qui ont fait leurs preuves.
Nicolas Raduget
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2 Responses à “Lady S #12”