Titre : La Vente Coco Brown
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Wurm
Coloriste : Benoît Bekaert
Éditeur : Glénat
Collection : Grafica
Parution : Février 2014
Prix : 13,90€
Lady Elza sait comment s’y prendre pour rendre fous les hommes. Indépendante mais séductrice, nombreux sont ceux qui perdent la raison en croisant sa route. Amadeus Dexter subit encore pire situation : agent immobilier, il doit trouver un appartement pour la belle. Mais celle-ci est exigeante et aime taquiner le timide jeune homme. Le seul bien qui pourrait correspondre à ses demandes est l’ancien domicile de Coco Brown, fameux chasseur de scoops assassiné sur les lieux. Mais nombreux sont ceux à chercher ses secrets cachés dans l’appartement comme en témoignent les récents cambriolages infructueux. Un mystère à résoudre qui attise l’intérêt de la sexy Lady…
Après un premier tome plus surnaturel, Jean Dufaux change totalement le cadre de la série en ramenant son héroïne au cœur de Londres. Finis la campagne et ses vieux aristocrates en manque de frisson, place aux journalistes de tabloïds et à leurs potins croustillants mais dangereux. Si le plaisir de retrouver ce personnage atypique, moderne et fort, est là, plusieurs petites déceptions pointent. A commencer par quelques références qui situent davantage l’action à notre époque et jouent moins sur le doute. Mais surtout à cause du fait que Lady Elza soit souvent passive et trop peu actrice de l’aventure. Malgré cela, le scénario est plaisant et le dessin de Philippe Wurm reste magnifique. Sa ligne claire de la plus pure tradition illumine chaque planche et chaque situation et fait de lui l’un des plus brillants héritiers de cette école traditionnelle. Preuve que ce style reste intemporel et que les fans en attendent toujours.
Une série d’une excellente facture visuelle, parfois un peu déroutante dans ses intrigues.
Arnaud Gueury
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