Titre : Opération Mayhem
Scénariste : Antoine Ozanam
Dessinateur : Joël Jurion
Coloriste : Yoann Guillé
Éditeur : Le Lombard
Parution : Juin 2017
Prix : 12€
L’opération Mayhem a été lancée par les douze oubliés sans que Shaaz, leur agent, en soit averti. De fait, l’éléphant (Aaron) et l’insecte (Nick) sont en Chine pour récupérer le serpent (Théo) et le dragon (Lisa) maintenant que le tigre (Ange) est sous contrôle. Le hibou (David) qui a déjà mis ses serres sur le lapin (Aadi), se concentre sur le binôme d’Ange, Paula. Mais, c’est sans compter sur la vigilance du cheval (Ewa) et du singe (Katia) – mis à l’abri par Shaaz – qui envoie le bouc (Pierre) à son secours. De son côté, l’ours (Mike) s’attaque au buffle (N’Bota) qui a récemment vaincu le coq et ingérer son dizhi. Une opposition qui se finit passablement pour lui mais positivement pour la grenouille (Mélanie), et son associé le poisson (Alexia), grâce à sa faculté à endormir les gens. Et oui ! Les dissensions qui existent entre les douze dizhis du zodiaque sont également présentes au sein des douze dizhis disparus. En effet si les femmes se sont associées, le chat (Samir) œuvre en marge avec ses alliés alors que le mouton (Neil) défait en solo le panda (Alec). Et Shaaz dans tout cela ? Il n’a pas, lui non plus, dévoilé tout son jeu !
Même si la série n’a nullement besoin d’être (re)boostée, Antoine Ozanam (Le journal d’Anne Frank) envoie une énorme dose lubrifiant dans le moteur. Et cela met un sacré bazar ! Non seulement la guerre est lancée entre les dizhis oubliés et ceux du zodiaque mais en plus, le malicieux scénariste met en place des dissensions entre les membres de chacun des groupes pour complexifier le tout. Ce qui aboutit à des alliances contraintes ou volontaires inter-clans. Sans oublier l’électron semi libre, Shaaz, qui n’a pas dit son dernier mot. Ce septième tome est juste excellent. Action, trahison, sentiment, coups de théâtre et affrontements hors du commun sont au programme et inutile de vous dire qu’il est impossible de lâcher l’album avant la fin. Toute cette mise en scène – qui ne vous perd jamais dans son déroulée – est une véritable manne pour Joël Jurion (Vegas) qui se régale et nous régale. Que dire de plus qui n’a pas été dit précédemment en ce qui concerne son incroyable travail ? Si ce n’est qu’il assure grave une fois de plus avec son trait énergique et ses cadrages hyper dynamiques. Nous avons bien aimé les cases au contour façon pellicule de cinéma lors de la rencontre entre le mouton et le panda. Dans Klaw, tout est bon ! Y compris la mise en couleurs de Yoann Guillé (Ligue 1 Managers) qui impose sa patte chromatique de belle manière.
Une série qui ne déçoit jamais et qui promet encore de belles surprises dans les prochains tomes.
Stéphane Girardot
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