- Titre(s) : Justice League vs. Godzilla vs. Kong
- Scénariste(s) : Brian Buccellato
- Dessinateur(s) : Christian Duce & Tom Derenick
- Coloriste(s) : Luis Guerrero
- Couverture : Jorge Molina
- Editeur(s) : Urban Comics
- Collection : DC Deluxe
- Parution : Août 2024
- Prix : 25,00 €
- EAN : 9791026825418
Alors qu’il s’apprête enfin à demander à Lois Lane de l’épouser, Superman voit débarquer à Metropolis une curieuse et colossale créature qui lui donne instantanément du fil à retordre. D’autres monstres inconnus font alors leur apparition dans des zones surveillées par les membres de la Justice League, qui ne sait pas comment les affronter. Cette catastrophe est due à la Légion fatale, notamment à Toyman qui, après avoir fait voyager ses compagnons du crime dans le multivers, a ramené avec lui Godzilla, King Kong et certains de leurs pires rivaux…
« Des monstres géants attaquent nos grandes villes? Hé oui, c’est pour de vrai… En tant que Flash, je croyais avoir tout vu. Des singes qui parlent, des méchants venus du futur, des seigneurs intergalactiques… Mais là, on atteint des sommets. «
Pur produit de commande opportuniste, ce crossover géant réunissant les plus grands super-héros de chez DC Comics et les monstres qui se sont déjà affrontés dans des films Universal n’a pas d’autre vocation que remplir un cahier des charges éditorial destiné à satisfaire le plaisir simple des lecteurs. Dans cette optique, le contrat est rempli, avec de l’action non-stop, des batailles dantesques, quelques idées amusantes bien qu’excessives (le Batrobot ou l’anneau de Green Lantern porté par un doigt de monstre) et une frénésie furieuse qui épouse bien son concept. Mais l’ensemble ressemble malheureusement trop à tous ces projets spéciaux qui multiplient les personnages sans les développer et offrent trop de moments de bravoure sans qu’un seul soit vraiment marquant. Brian Buccellato fait donc le minimum sans parvenir à transcender son sujet, qui reste basique et sans surprise. C’est également dans la norme sur le plan graphique, avec seulement quelques cases vraiment réussies (l’apparition de Godzilla notamment) et une succession de planches maitrisées mais sans génie.
L’équivalent d’un sympathique film de série B assez oubliable.
Arnaud Gueury
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