
© 2017 Urban Comics
Titre : Les Machines du chaos
Scénariste : Bryan Hitch
Dessinateurs : Tony S. Daniel & Jesús Merino
Encreurs : Scott Hanna & Sandu Florea
Coloriste : Tomeu Morey
Couverture : Gabriele Dell’Otto
Éditeur : Urban Comics
Collection : DC Rebirth
Parution : Juin 2017
Prix : 15€
Depuis la disparition tragique de Superman, la Justice League n’est plus la même. L’intégration de deux jeunes Green Lantern déterminés mais débutants n’efface pas la perte de leur surhomme, ni l’apparition inattendue d’un autre Homme d’acier venu d’un univers parallèle auquel ils ne font pas encore confiance. Mais des événements bouleversant l’équilibre de toute la planète vont obliger chacun des super-héros à bousculer ses certitudes et à devoir compter sur l’autre les yeux fermés. Car de mystérieuses machines enfouies au cœur de la Terre transforment ses habitants et entament une extinction massive de l’humanité…
Si vous n’avez pas suivi jusqu’au bout la série dans son époque Renaissance, vous n’aurez qu’à assimiler le fait que Superman est mort (une fois encore) mais qu’un autre apparaît de manière très opportune (une fois encore) au moment où la Justice League a besoin de lui (une fois encore). On aurait pu espérer voir une confrontation plus ou moins tendue entre ces personnages doutant les uns des autres, pour donner une épaisseur psychologique à ce « Rebirth« , mais Bryan Hitch préfère se concentrer sur l’action pure et peu d’interactivité entre les héros. Sans temps morts, il les fait affronter de mystérieuses machines dont la nature froide et mécanique empêche qu’on leur trouve la moindre justification. Le scénariste se noie malheureusement un peu au milieu de toutes ces attaques et de cette frénésie qui dure, sans prendre le temps de souffler pour offrir autre chose que des combats, certes intenses. Le graphisme relève ce premier tome, grâce à l’immense talent de Tony S. Daniel (et Jesús Merino sur un chapitre). Son aptitude à magnifier les grandes scènes spectaculaires comme les gros plans sur les regards remonte le niveau de cette reprise dont on attend mieux.
Un retour confus, parfois peu original, mais qui a le potentiel pour rapidement s’améliorer.
Arnaud Gueury
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