Titre : La République des esclaves
Scénaristes : Fred Duval & Jean-Pierre Pécau
Dessinateur – Coloriste : Fafner
Couverture : Manchu
Éditeur : Delcourt
Collection : Neopolis
Parution : Février 2016
Prix : 14,95€
Rome doit faire face à une révolte des esclaves menée par le charismatique gladiateur Spartacus. Fin stratège, le Thrace parvient à défaire les armées ennemies et ambitionne de rejoindre la Sicile pour mettre les siens à l’abri. Mais un obstacle met leur vie en péril lorsque les pirates censés les transporter se voient promettre une forte somme pour les trahir. Heureusement, une maladresse les poussera à la refuser. Quelques années plus tard, Syracuse est devenue la capitale de la République des affranchis. L’ambition de Jules César devrait le pousser à conquérir la Gaule, mais ce serait laisser la Sicile et Spartacus aux mains de son adversaire, Pompée…
Une fois de plus, Fred Duval et Jean-Pierre Pécau s’engouffrent dans un fait historique pour imaginer ce qui aurait pu se passer si les événements avaient été à peine modifiés. Ici, les pirates Ciliciens ayant refusé leur aide aux esclaves ne se sont pas vendus à Rome, en souvenir d’une vieille traîtrise, ce qui amène la constitution d’une république libre. L’idée est brillante et la suite vraisemblable, dommage que la conclusion soit un peu abrupte. Fafner, déjà dessinateur d’Imperator, revient à une période romaine plus conventionnelle et propose de superbes planches. Si quelques visages semblent parfois figés, les décors sont impeccables de réalisme et la mise en couleurs plutôt impressionnante.
Un tome qui revient sur une époque rarement abordée dans la série.
Arnaud Gueury
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