Titre : Le Chasseur des hautes plaines de la Saskatchewan
Scénariste : Christian Perrissin
Dessinateur : Boro Pavlović
Coloriste : Alexandre Boucq
Éditeur : Glénat
Parution : Février 2021
Prix : 18€
Enlevé dès son plus jeune âge par des Indiens, John Tanner a grandi auprès d’eux. Accepté par certains, repoussé par d’autres, le garçon a grandi et s’est forgé un caractère indispensable pour survivre dans ce milieu hostile à l’Homme blanc. John va prendre au fil du temps de l’assurance et des responsabilités auprès des siens et celle qu’il vise par dessus tout est d’aller chasser pour son clan. Les années passant, lui le captif garde-t-il toujours ce désir de retrouver sa vie d’avant ?
« Je m’en sors mieux quand je suis seul, oiseau de malheur!
– Alors je vais de mon côté.
– Tu restes, je te dis. Tu n’es pas chasseur, t’as pas compris que ton ours c’était qu’un coup de chance ?
– Peut-être, mais c’est toujours mieux qu’une belette. »
Christian Perrissin conclut ce diptyque relatant l’histoire vraie de John Tanner avec ce second tome et celle-ci est loin d’être un long fleuve tranquille. A travers les pages illustrées par Boro Pavlović, on comprend mieux la vie qu’était celle de John, faite d’aventures et d’épreuves à travers le territoire américain et son climat hostile au fil des saisons. Il est intéressant de découvrir les relations entre différentes tribus indiennes, leur mode de vie ainsi que les contacts avec l’Homme blanc bien que certains récits aient déjà abordé le sujet. La retranscription graphique du dessinateur croate démontre une recherche pointue vis-à-vis de l’époque.
Conclusion de l’histoire exceptionnelle d’un Indien blanc.
Nicolas Vadeau
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