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Titre : Le Captif du peuple des Mille Lacs
Scénariste : Christian Perrissin
Dessinateur : Boro Pavlović
Coloriste : Alexandre Boucq
Éditeur : Glénat
Parution : Septembre 2019
Prix : 18€

1789, Nouveau Monde. John Tanner aime se balader en forêt pour échapper à la surveillance de sa belle-mère et braver les interdits bien que son père, pasteur, soit du genre rigide en matière d’éducation. Le garçon de 9 ans va pourtant regretter l’une de ses escapades puisqu’il se retrouve enlevé par deux indiens Ottawa. John ne réalise pas encore q’une nouvelle vie l’attend désormais loin des siens…

« Ce qui me faisait tenir, c’était la volonté de m’enfuir dès que l’occasion se présenterait. Mais au soir du quatrième jour… »

Le duo Perrissin/Pavlović forme une équipe rodée puisque, depuis leur rencontre en 2002, ils ont collaboré sur des séries telles que El Nino et Les Munroe. La trame de l’histoire n’a certes rien d’innovante mais le récit imaginé par Christian Perrissin est malgré tout construit de telle façon que l’on se passionne pour le destin de son personnage principal. Ainsi, au travers des planches de Boro Pavlović, on découvre les étendues sauvages des Etats-Unis encore épargnées par l’Homme blanc même si l’on sent l’influence grandissante de ce dernier sur le peuple amérindien. Le travail du dessinateur croate est parfaitement mis en valeur par les couleurs d’Alexandre Boucq, celles-ci fluctuent entre les ambiances froides ou au contraire plus chaudes selon les saisons.

Un premier tome qui tient en haleine de bout en bout.

Nicolas Vadeau