Titre : La Nuit des rapaces
Scénariste – Dessinateur – Coloriste : Hermann
Éditeur : Hachette
Collection : Hachette Collections
Parution : Août 2020
Prix : 1,99€
Des années après l’effondrement de la société moderne, causé par la montée d’affrontements raciaux et une guerre totale. Jeremiah a grandi dans une petite communauté avec son oncle et sa tante, à l’abri du monde extérieur où règne la violence. Mais le jeune homme se voit rattrapé par ce monde violent lorsque son village est attaqué par des pilleurs. Resté en dehors pendant ce temps, il a alors fait la connaissance d’un certain Kurdy Malloy, un petit voyou qui va l’initier à la survie et l’aider à se venger…
« Arrête de rêver, Jeremiah… Tu es seul… Il ne viendra plus personne! Les pillards ont emmené tout qui pouvait encore remuer! Seul… »
Il est vraiment appréciable de pouvoir (re)découvrir une série telle que Jeremiah dans le cadre des formidables collections proposées par Hachette, aux côtés de séries beaucoup plus connues du grand public. Très appréciée des amateurs depuis sa création en 1978, cette saga se voit offrir un bel écrin pour toucher de nouveaux lecteurs passés à côté des aventures du héros et de son comparse Kurdy. Dès ce premier tome, le premier réalisé en solo après ses collaborations avec le génial Greg (Bernard Prince), Hermann se montre très efficace dans sa narration, imposant un univers post-apocalyptique très différent des autres. En effet, dans la lignée de Comanche, le dessinateur belge réutilise tous les codes du western pour ses décors et la constitution de la société dans laquelle évolue Jeremiah. Avec une touche d’anticipation, ce mélange des genres fonctionne et lance parfaitement la série.
Une saga à s’offrir en intégralité avec les bonus qu’elle comporte.
Arnaud Gueury
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