Titre : Filles de Ériu
Scénariste : Raule
Dessinateur – Coloriste : Gabor
Éditeur : Le Lombard
Parution : Août 2014
Prix : 13,99€
Après avoir dérivés dans leur canot pendant des jours, sans eau ni nourriture, le petit groupe guidé par Isabellae Ashiwara a été miraculeusement sauvé par des pêcheurs chinois ayant pris leur embarcation pour un requin. Après trois jours de coma, c’est un cauchemard qui sort Masshiroi de sa léthargie. Malheureusement, Jinko a eu moins de chance. Suite à la morsure subie sur le navire fantôme, il est devenu un zombie et ce, malgré les bons soins de Madame Youlan et de la petite Mei. Isabellae décide alors de reprendre ses activités de chasseur de prime car il lui faut de l’argent avant de reprendre ses recherches et retrouver sa sœur Siuko. Car, elle seule peut sauver Jinko de son triste sort. Une rencontre qui semble se rapprocher plus rapidement que prévu et dont l’issue est des plus imprévisibles.
Ouch ! Quelle lecture ! Filles de Ériu marque la fin du premier triptyque de la série Isabellae de façon magistrale et annonce l’ouverture d’un nouveau cycle qui s’annonce d’ores et déjà passionnant. Dans ce troisième opus, Raule nous transpose en Chine et se joue bien du lecteur en donnant de fausses pistes pour mieux le surprendre. La lecture est intense, immersive et d’une fluidité parfaite. Les rebondissements sont nombreux et vous happe du début à la fin. D’ailleurs, l’issue finale de la rencontre entre les deux sœurs prend complètement à contre pied et en surprendra plus d’un. Le mélange entre les différentes légendes, cultures et le fantastique est parfaitement maitrisé et aboutit à un plaisir de lecture optimal. Gabor, quant à lui, fournit un dessin impeccable. Le trait racé et dynamique du dessinateur, associé à des cadrages bien sentis et une mise en couleur toujours aussi singulièrement efficace, en met littéralement plein les yeux. Un véritable régal pour les pupilles.
La suite annoncée s’appellera « Sous le tombeau des 500 Rois » et fleure bon la Verte Erin. Un nouveau cycle à lire absolument au regard de la qualité du premier.
Stéphane Girardot
Réagissez !
Pas de réponses à “Isabellae #3”