Titre : 1666
Scénaristes : Fred Duval & Nicolas Moustey
Dessinateur : Stevan Subic
Coloriste : Scarlett Smulkowski
Couverture : Manchu
Éditeur : Delcourt
Collection : Histoire & histoires
Parution : Août 2015
Prix : 14,95€
Londres, 1666. La capitale britannique connait un profond fossé entre la richesse de la noblesse et la pauvreté qui s’étend en ville. Thomas Farynor, maître-boulanger, ne ménage pas sa peine malgré le prix exorbitant des matières premières. Sa récompense est de fournir la cour du roi Charles II, ce qui ne manque pas de lui attirer d’autres commandes. Trop peut-être, car l’artisan travaille jusqu’à l’épuisement. Une nuit, après avoir terminé sa fournée, il part se coucher sans avoir éteint le feu. Les braises prennent alors dans sa demeure. Le quartier suit rapidement, si vite dans ces maisons en bois que c’est tout Londres qui est menacé en quelques heures. La débâcle est totale, un coupable devra être désigné…
Alors que la série reste globalement excitante malgré des hauts (beaucoup) et des bas (rares), ce dixième tome est une petite déception. L’événement raconté reste très intéressant car il est très peu abordé hors des livres d’Histoire, mais faire tenir tout le volume sur l’incendie vu de l’intérieur se révèle sans surprise ni rebondissements. Le choix des scénaristes de se baser sur le journal de Samuel Pepys, témoin privilégié du drame ayant tout retranscrit à l’époque, a ses atouts et ses limites. De plus, le dessin de Stevan Subic est très en dessous de la moyenne de ses prédécesseurs, qui nous ont plutôt habitués à de belles performances d’artistes. Le peu d’expressivité et la rigidité des personnages empêchent d’embarquer totalement dans cette histoire un peu fade.
Une fausse note qui n’altère pas l’intérêt d’une série qui nous montrera de bien meilleurs moments de lecture.
Arnaud Gueury
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