- Titre(s) : La Digne héritière de Mû
- Scénariste(s) : Kid Toussaint
- Dessinatrice(s) - Coloriste(s) : Verónica Álvarez
- Editeur(s) : Le Lombard
- Parution : Avril 2024
- Prix : 12,95 €
- EAN : 9782808212380
Alors qu’elles sont en route pour le temple de la déesse Aurora, Céleste, Nell, Orya, Rama et Yzandre s’apprêtent à traverser la Rivière du Tourment grâce à un pont. C’est là qu’elle croise une autre Héricorne, poursuivie par des Orcons et qui trace sa route en décochant des flèches sur ses poursuivants. Cette héraldesse est Lully, l’héritière de Ketys, accompagnée d’Enif, sa licorne parlante. Surprises, les héroïnes se retrouvent face à une horde de monstres dirigés par une sorcière qui ne veut visiblement pas qu’elles atteignent leur destination finale. Cependant, elles se sortent de cette impasse grâce à la puissance de licorne Matar qui détruit la structure nécessaire à la traversée du cours d’eau. Heureusement, il en existe un autre en Fourberie où là aussi les dangers sont multiples. Une fois sur place, elles ne tardent pas à s’en apercevoir à leurs dépens ! Une chose est sûre : les Héricornes doivent absolument se serrer les coudes pour faire face aux pièges qui se dressent devant elles, un détail très important qu’Izandre semble avoir oublié, à raison.
Dans cette suite pleine d’action, Kid Toussaint entraîne ses héroïnes sur des chemins dangereux pour atteindre leur mission, se rendre au temple de la déesse, et permet ainsi de faire découvrir leurs pouvoirs et ceux de leurs licornes… ou pas ! En effet, Izandre semble avoir quelques soucis lors de l’invocation de la sienne. Le scénariste fait logiquement un focus sur elle dans l’album et montre à travers son comportement comment le manque de confiance envers les autres et le sentiment de supériorité peuvent avoir des conséquences néfastes pour un groupe. De plus, l’auteur nous en dit un peu plus sur la sixième Héricorne, ou tout du moins sur Enif, sa licorne parlante, ainsi qu’à propos de la méchante sorcière dont on ne connaît ni le nom ni les desseins mais qui sait beaucoup de choses. La mise en images de Verónica Álvarez est comme pour le premier opus complètement au diapason de cette série énergique, girly à souhait et à la croisée des genres magical girl, fantasy et médiéval fantastique. Les séquences de flashbacks sont bien pensées avec des détours de cases ondulés et la colorisation dégage de belles ambiances lumineuses. En bonus, à l’instar du précédent tome, un dossier de huit pages présente des fiches sur les personnages, les licornes et les armes.
Un second tome réussi qui confirme les qualités de la série.
Stéphane Girardot
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