Titre : Folle à lier
Scénaristes : Jimmy Palmiotti & Amanda Conner
Dessinateurs : Chad Hardin, John Timms & Marco Failla
Coloristes : Alex Sinclair & Paul Mounts
Éditeur : Urban Comics
Collection : DC Renaissance
Parution : Février 2016
Prix : 19€
Après un passage remarqué et explosif à la mythique Comic Con de San Diego, Harley Quinn retourne à son quotidien de gérante d’immeuble à Coney Island. Entre ses compagnons de spectacles et son équipe de roller derby, la psychotique compagne du Joker ne trouve pas le temps de s’ennuyer. Mieux encore, l’arrivée spectaculaire de Power Girl va lui fournir des aventures en pagaille. Car la pulpeuse super-héroïne a perdu la mémoire et Harley voit là l’occasion de s’en faire une alliée. Ensemble, elles vont former un duo de justicières comme la planète – et la galaxie – n’en a jamais connu…
Le comportement totalement imprévisible et la personnalité déjantée d’Harley Quinn peut se voir dans cette série comme une tentative de DC pour concurrencer la popularité et le succès d’un personnage comme Deadpool. Elle aussi prochainement à l’affiche du grand écran dans le film Suicide Squad, l’ex-psychiatre allumée en a le potentiel, encore faut-il éviter un simple copier-coller. Avec ses clins d’œil en rafales, ses seconds rôles farfelus et ses situations ubuesques, ce nouveau volume mise clairement sur l’humour et le décalage. S’il manque un fil rouge et que les protagonistes se montrent souvent trop bavards, Jimmy Palmiotti et Amanda Conner semblent s’amuser, et le lecteur aussi.
Portée par de très bons dessinateurs, cette tendance à ne pas se prendre au sérieux est globalement rafraîchissante et distrayante.
Arnaud Gueury
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