Titre : Koyaanisqatsi
Scénariste – Dessinateur : Crisse
Coloristes : Fred Besson & Pascal Nino
Éditeur : Le Lombard
Parution : Juin 2021
Prix : 13,99€
Après de nombreuses péripéties, les « Gunblast Girls » mènent à bien la mission pour laquelle elles ont été engagées en déposant Infinity Burbanks et son lézard Pogo sur la planète au cœur creux où Maître Fhydrill l’attend. Le sage doit lui apprendre à maîtriser ses pouvoirs et l’enseignement commence sans plus tarder car les distorsions qu’elle déclenche lors de ses crises permettent de la localiser. Mais elle n’est pas encore tout à fait en sécurité et suscite toujours de nombreuses convoitises. En effet, Signor Spaletti veut lui mettre le grappin dessus, tout comme l’Ordre du Kagami, sous la houlette de Dame Bénédicte qui a précédemment trahi le clan Spaletti en enlevant Mr Burbanks, le père de la jeune fille. De son côté, le mafieux ne se doute pas que le Rex Ambassador de l’Alliance ne lui fait pas du tout confiance et l’a à l’œil. Cependant, Mr Dust et ses sbires – qui sont, quant à eux, sur la piste des Zdenka, Hupheng, Gretchen et Rodriguez – sont prêts à lui donner un coup de main. Bref, autant dire que les « Girls » ne sont pas près de quitter leur petite protégée et son mentor, d’autant plus qu’elles commencent à bien s’amuser. Dire que ce devait être une mission simple ! Bazinga !
Nous attendions avec impatience le second tome de ce dytique qui arrive quatre ans après le premier. Et notre attente est largement récompensée car Crisse a très bien fait les choses. En effet, l’auteur poursuit le développement complexe de son histoire avec des clans de méchants – la famille Spaletti et la secte du Miroir Céleste – qui traquent les « Gunblast Girls » et leur protégée, mais aussi avec l’émergence de l’action bienveillante et planifiée du père d’Infinity ainsi qu’une intervention salutaire de l’Alliance. Ce récit aux multiples rebondissements va à cent à l’heure et ne manque pas d’humour ! En somme, un excellent divertissement où les références au genre ne manquent pas. Pour exemple, citons la diva du Cinquième élément sur un écran géant de Vegas Altori (page 12) ou encore, sur la même planche, un casque de Stormtrooper. Saluons également les nouveaux personnages Doris et Hopitu-Shinumu, hommages à la Pin-up et aux shamans. Un petit mot sur le titre de cet opus, Koyaanisqatsi, qui est également celui d’un film documentaire expérimental réalisé par Godfrey Reggio et sorti en 1982, classé depuis 2000 au National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès à Washington. Niveau graphisme, c’est toujours aussi impeccable ! Les « chara designs » sont au top, notamment Fhydrill qui a des allures de Saroumane, et les décors et vaisseaux sont très soignés. Du Crisse de haut vol que Fred Besson et Pascal Nino mettent parfaitement en valeur avec un remarquable travail de mise en couleurs. « Big up » à Maba pour le logo de la série !
Une excellente conclusion avec une fin ouverte qui nous donne un espoir de retrouver ce groupe de « Girls so sexy and so badass » un jour !
Stéphane Girardot
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